Louise Goulet et Carole Jack exposent en duo

Re/Max Actif Saint-Bruno

Un texte de Frank Jr. Rodi

Dès ses premières années scolaires, Louise Goulet affichait déjà un grand intérêt pour les arts. Au cégep, elle s’inscrit en arts et lettres avant de suivre des cours en art pictural et en organisation spatiale. Depuis, elle se dit artiste peintre contemporaine et autodidacte. « J’aime créer l’art non figuratif. J’ai découvert une technique me permettant d’unir l’acrylique et des techniques mixtes », explique Louise Goulet, qui exposait en solo à la bibliothèque publique Raymond-Lévesque en octobre dernier.

La peinture est pour elle un moyen d’évasion psychologique; une façon d’entrer en transe avec elle-même et de retrouver la liberté dans l’art non figuratif. « Mes inspirations proviennent de mes états d’âme, des émotions vécues au fil des jours. Devant une toile, j’adore me laisser vibrer par les mouvements du coup de pinceau en y ajoutant une panoplie de couleurs. Toujours en me créant une atmosphère, avec une jolie musique de fond. J’adore vivre l’évolution de l’œuvre qui aura, à la toute fin, des sujets, des couleurs, du mouvement qui deviendront l’aboutissement de la création », de mentionner celle qui est membre de l’Association des artistes peintres affiliés de la Rive-Sud (AAPARS) et du Cercle des artistes peintres de Saint-Hubert.

Louise Goulet utilise des toiles, parfois du papier Aquarius II, tout en se servant de la technique de marouflage. En techniques mixtes, elle travaille également avec du gel de textures, des billes de verre, du quartz en cristaux, du sable fin, des brillants, des estampes, des papiers de soie déjà colorés. « J’aimerais exposer mes œuvres afin de partager cette passion qui est l’aboutissement de création. »

Carole Jack

« Dans mes tableaux et photographies, j’explore la danse de la vie et de la mort, la nature fugace de la vie, le caractère provisoire du monde matériel; je cherche le fil conducteur qui relie tout le monde et le tout sur cette planète. Mon travail exprime l’entièreté de l’existence, et notre connexion au monde naturel par ces vibrations, ces rythmes et par l’énergie pulsante de la nature », souligne Carole Jack. Elle a réussi en 2008 un certificat en arts visuels de l’Université Bishop.

Les ciels sont souvent dominants dans son travail, puisqu’ils « règlent » le tempérament du tableau. « Le point de convergence que j’utilise est souvent un objet singulier, fréquemment un arbre, pour illustrer la beauté de la solitude, de même que notre fragilité et vulnérabilité aux forces naturelles qui sont complètement hors de notre contrôle », d’ajouter l’artiste membre de l’AAPARS, qui utilise l’huile et l’acrylique pour réaliser ses œuvres.

Véritable passionnée par les arts, Carole Jack est présentement en train de compléter une majeure en beaux-arts à Bishop.

En 2012, elle remportait une mention spéciale toutes catégories lors de l’exposition automnale de l’AAPARS. « Je parle avec la langue riche et illustrée du monde naturel. J’essaie de saisir l’essence de mon sujet, l’esprit, la beauté, la simplicité, le silence et la solitude en utilisant des contrastes et lumières, et ce, enrichis par les couleurs vibrantes. »

Notons que les deux artistes s’engagent à faire don de 25 % de leurs ventes à Opération Enfant Soleil. Le vernissage se tiendra au 1592, rue Montarville.