Une troisième glace en 2016

Sainte-Julie

La Ville de Sainte-Julie et le Centre de la culture et du sport de Sainte-Julie (CCSSJ) ont lancé les travaux de construction de la 3e  glace et de rénovation de l’aréna aujourd’hui, en procédant à une pelletée de terre officielle sur le chantier.

« Dans les premières années, nous avons mis un peu de pression à la municipalité pour la construction d’une troisième aréna. Nous devions nous rendre à Sainte-Hyacinthe où même parfois à Contrecoeur pour combler le temps de glace manquant à Sainte-Julie pour nos Grizzly (nom de l’équipe de hockey mineur de Sainte-Julie). Aujourd’hui, on peut dire que nos membres et ceux de Saint-Amable auront leur temps de glace », s’est réjoui Éric Boulianne, président de l’association du hockey mineur de Sainte-Julie. C’est un projet qu’il défend depuis près de huit ans qui se concrétise désormais. 

Les travaux ont débuté le 3 août et la patinoire sera accessible dès la saison 2016-2017. Aujourd’hui, Suzanne Roy, mairesse de Sainte-Julie, inaugurait le lancement officiel du chantier avec Stéphane Bergeron, député péquiste de Verchères, et Jean-Luc Dalpé, président du conseil d’administration du CCSSJ.

« Je tiens tout d’abord à saluer le CCSSJ, une singularité de notre municipalité. Ces citoyens bénévoles sont à l’origine de la première glace à Sainte-Julie. La Ville n’avait pas les moyens de la financer et ils ont tous cotisé. Puis est arrivée la deuxième glace et aujourd’hui, ce projet de troisième patinoire. Cela ne se passe pas toujours comme cela », a expliqué par indiquer Mme Roy.

La nouvelle aréna, au prix de 10 millions de dollars sur un terrain cédé par la Ville au CCSSJ, sera financée à hauteur de 5, 5 millions de dollars par une subvention gouvernementale, le reste étant un emprunt du CCSSJ qui sera remboursé grâce à l’exploitation du bâtiment. « 50 millions étaient disponibles sur plusieurs projets proposés totalisant des dépenses de 500 millions de dollars. Sur ces 50 millions, 10 étaient attribués à la Montérégie. Avec 5,5 millions de dollars, Sainte-Julie a eu droit à la part du lion », a expliqué M. Bergeron qui a défendu le projet auprès de sa collègue péquiste Marie Malavoy, lorsqu’elle était ministre de l’Éducation sous le gouvernement de Pauline Marois.

Aussi pour Saint-Amable

La patinoire régionale, aux dimensions d’une aréna des ligues majeures, pouvant accueillir de 300 à 350 personnes, ne sera ouverte qu’aux résidants de Sainte-Julie et Saint-Amable, ville avec laquelle Sainte-Julie a une entente de partenariat. Les habitants de Saint-Amable peuvent ainsi faire des sports de glace chez leur voisine aux mêmes tarifs que les Julievillois.

« Pour l’instant, il n’y aura pas d’autres municipalités qui pourront avoir accès à la glace. Nous sommes déjà à réfléchir au calendrier à mettre en place. Mais on ne sait pas ce que nous réserve l’avenir », concluait Mme Roy.

Désagréments

Les travaux impliquent la fermeture d’une partie du stationnement de l’aréna et incommodent les usagers des transports collectifs ainsi que les cyclistes qui verront un tronçon de leur parcours coupé par le chantier. « Mais c’est pour la bonne cause », a expliqué M. Dalpé.

Les emplacements municipaux voisins de la patinoire ont été mis à la disposition des utilisateurs de la glace, d’autres places ont été ajoutées pour l’occasion sur le boulevard Armand-Frappier et une signalisation de détour a été installée pour les cyclistes.