Des zones tarifaires à redéfinir

Train de banlieue Mont-Saint-Hilaire

Mardi , à Saint-Lambert, l’Agence métropolitaine de transport (AMT) a présenté les résultats de 2014 de sa ligne Mont-Saint-Hilaire. Une ligne ponctuelle, qui ne fonctionne pas au maximum de sa capacité et sur laquelle les zones tarifaires sont à redéfinir.  

« La ligne Mont-Saint-Hilaire offre la meilleure performance de l’AMT en termes de ponctualité, avec un taux moyen, pour 2014, de 99 %. L’achalandage de la ligne est stable depuis 2013, enregistrant un taux moyen annuel de croissance de 1,3 % », indique Nicolas Girard, président-directeur général de l’AMT dans le cadre de sa tournée de consultations publiques visant l’ensemble des lignes de trains de banlieue de l’AMT.

La ligne a connu, en 2014, 35 retards pour 3514 trains. Malgré l’augmentation régulière de l’achalandage, la ligne n’est pas à saturation et a le potentiel d’accueillir une nouvelle clientèle. « Nous allons mettre en place une grande campagne marketing dans l’objectif d’attirer plus de gens dans les transports collectifs et de leur expliquer que l’AMT a encore la possibilité d’accueillir d’autres clients », explique le PDG. 

Ce sont 2,3 millions de déplacements par an que la ligne reçoit et lors de son dernier sondage auprès des clients, 90 % d’entre eux se sont dits satisfaits des conditions de voyage. 

Un prix unique?

L’un des problèmes de la ligne est le manque de places de stationnement incitatif dans les gares les plus fréquentées. « Il y a eu beaucoup d’efforts qui ont été faits sur cette ligne. Ces dernières années, 89 millions de dollars ont été investis. Nous sommes confrontés à un problème d’espace et de coût pour le stationnement. Il n’est pas prévu d’en créer pour le moment », précise M. Girard.

Certains stationnements incitatifs, comme à Saint-Basile-le-Grand ou Saint-Lambert, débordent. L’une des raisons est l’utilisation des emplacements par des résidants venant d’autres villes, dans un souci de payer moins cher son billet de train en se rapprochant de Montréal. « Nous réfléchissons à réduire les zones tarifaires. Adopter un prix unique sur toute la ligne est un des scénarios explorés pour endiguer le problème. Tous les intervenants sont autour de la table et nous déposerons une proposition d’ici la fin de l’année », indique-t-il.    

Travaux à venir

L’AMT travaille dans la continuité de ses orientations du plan stratégique – Vision 2020, concernant le développement d’un réseau d’autobus réellement performant dans des voies réservées. Ce projet s’inscrit également dans la continuité de l’annonce du ministère des Transports du 29 septembre 2013, visant l’implantation de mesures immédiates et ciblées qui permettent d’améliorer la rapidité, la régularité et la ponctualité des services d’autobus. 

Un projet de voies rapides sur les routes 116/112 et sur l’échangeur des routes 132/134 devrait être mis en place à l’automne 2015. Les travaux de l’échangeur 132/134 assureront aux autobus un accès direct au terminus Longueuil, évitant la congestion du pont Jacques-Cartier.