Le rêve martien terminé

Claude-Michel Laroche

Le Montarvillois Claude-Michel Laroche ne fait plus partie de la liste des six finalistes canadiens qui participeront aux dernières étapes de sélection du projet Mars One. Il n’abandonne cependant pas son rêve d’aller un jour sur la planète rouge.

Le projet Mars One a comme objectif de créer une colonie permanente sur la planète Mars en 2024.

L’organisation néerlandaise a annoncé que des six Canadiens sélectionnés, quatre habitaient l’Ontario et deux étaient originaires de la Colombie-Britonnique, mettant ainsi un terme aux rêves du Montarvillois. Même s’il échoue à quelques étapes du processus pour envisager un voyage sur Mars, le Montarvillois ne baisse pas les bras et se tient prêt à participer à d’autres projets du même genre.

« Après la dernière entrevue, je m’y attendais. Je ne suis pas trop déçu, il existe plusieurs projets du même genre et je regarde attentivement comment ils évoluent », explique l’aventurier, qui reste encore très motivé à aller jusqu’au bout de ses rêves.

La liste de candidats pour la mission Mars One compte désormais une centaine de noms. Il n’y aura que 24 personnes qui seront choisies. Il y a un an, au début du processus, 200 000 candidats, partout dans le monde, avaient postulé. M. Laroche avait réussi à se rendre à une sélection d’environ 600 candidats.

Objectif Arctique

À 32 ans, il souhaite désormais intégrer le projet de Mars Society visant à mener une expédition de sept personnes en Arctique qui devront vivre dans des conditions extrêmes pendant une année. 

Le 15 décembre, tôt dans la matinée, les candidats ont envahi une petite ville proche d’Hanksville, dans le désert de l’Utah. Claude-Michel Laroche a passé deux semaines en leur compagnie afin de tester du matériel technologique indispensable pour les missions lointaines de longue durée, comme celle qu’il envisage de faire en 2026. « Ces deux missions ont un but commun, mais sont différentes. Mars Arctic 365 n’a pas l’objectif de coloniser Mars comme ce qui est prévu avec Mars One », précise le Montarvillois, qui croit fermement que le premier pas de l’homme sur Mars sera pour bientôt. « La mission Mars One n’est pas forcément la plus simple, mais d’autres projets, gérés par la NASA ou encore Space X, vont bon train. »

Il devrait savoir dans les prochaines semaines s’il participera à la mission en Arctique, à défaut de participer à celle pour Mars.