Saint-Bruno et Boucherville transfèreraient à Marie-Victorin

Scénario de redécoupage à la CSP

À elles seules, ces deux villes comptent 10 écoles primaires, 3 écoles secondaires, 1 point de service du Centre de formation du Richelieu et le centre administratif de la CSP. Ces écoles accueillent des élèves provenant de plusieurs autres municipalités qui demeureront au sein de la CSP, tant au régulier que dans des projets particuliers et dans des classes d’enseignement spécialisé.

Ce projet de scénario aura un impact significatif sur toute l’organisation, selon la CSP. Un premier constat : il faudra construire au moins une école secondaire pour accueillir les élèves des autres villes qui fréquentent actuellement les écoles de Boucherville et Saint-Bruno, donc des dépenses substantielles de fonds publics sont à prévoir. Pour la présidente de la CSP, Hélène Roberge, ce scénario est inacceptable. « C’est tout à fait illogique, quels seront les impacts pour les élèves des autres villes qui fréquentent les écoles secondaires de Boucherville et Saint-Bruno-de-Montarville?»

Mme Roberge se préoccupe aussi des coûts associés à une telle opération. « Pourquoi réduire la taille de la commission scolaire qui présente la meilleure performance au Québec pour le coût de ses dépenses administratives par élève? »

Les prochaines étapes prévoient un projet de loi qui sera déposé par le ministre en février 2015 pour adoption avant le 30 juin 2015. L’entrée en vigueur de cette nouvelle Loi et des nouveaux territoires est prévue pour le 1er juillet 2016. Mme Roberge a l’intention de faire valoir le point de la CSP et entreprendra sous peu les représentations et les démarches nécessaires afin de proposer des ajustements au scénario soumis par le ministre.

Quant au reste du territoire de la CSP, il ne serait pas touché. Toutefois, aucune autre ville ne serait ajoutée pour combler la perte de Boucherville et Saint-Bruno. Selon les données du MELS, le nombre d’élèves de la CSP diminuerait ainsi de 31 500 à environ 28 400.  (OW)