Rive-Sud: une entrepreneure d’ici s’implique pour aider d’autres femmes
Audrey Bernard est devenue entrepreneure, en partie grâce à des circonstances favorables. Dans sa vie, professionnelle comme personnelle, elle aspire à offrir à d’autres femmes la possibilité de réaliser leur plein potentiel.
Mme Bernard, propriétaire de neuf McDonald’s dans la région, dont un à Saint-Basile-le-Grand et un autre à Sainte-Julie, accorde une grande importance à l’indépendance financière des femmes, que ce soit dans ses restaurants ou dans ses implications personnelles.
Cette année, elle est ambassadrice de la campagne Croire en elle, de la Fondation Lise Watier. Celle-ci vise à soutenir les femmes qui font face à des situations de vulnérabilité économique, sociale ou professionnelle par le biais du Parcours s’Entreprendre de la Fondation. C’était pour Mme Bernard l’occasion de tendre la main à d’autres femmes. « Ça permet de fournir un soutien et un encadrement à des femmes qui souhaitent reprendre le contrôle de leur vie et de leur carrière, et de réaliser leur rêve, y compris celui de reprendre des études », explique-t-elle.
Se lancer en affaires
Après avoir obtenu un diplôme en communication marketing, Mme Bernard a travaillé pendant quelques années en agences, avant de retourner sur les bancs d’école afin de compléter son baccalauréat en droit et son barreau. Toutefois, elle n’aura jamais exercé comme avocate, puisqu’au début de la pandémie, son père, à l’époque propriétaire de quelques succursales McDonald’s, a eu besoin du renfort de sa fille.
En moins de deux ans, elle a acheté neuf restaurants, ceux de son père, ainsi que les quatre autres d’un franchisé de la région.
« Je me trouvais vraiment au bon endroit au bon moment pour arriver à devenir propriétaire d’autant de restaurants en si peu de temps. »
Ses formations continuent de lui être bénéfiques dans son quotidien en tant qu’entrepreneure. « Ce bagage m’a aidée énormément à devenir la femme d’affaires que je suis. Des fois, on se demande pourquoi on étudie. Ça prend tout son sens une fois sur le marché du travail », mentionne Mme Bernard.
Le rêve de devenir femme d’affaires a toujours été présent dans son esprit. « J’ai toujours eu, en arrière-pensée, que j’allais me lancer en affaires un jour. Mes deux parents étaient des franchisés. C’est quelque chose qui, dans mon enfance, m’animait beaucoup », explique-t-elle.
Des femmes à 85 %
Dans sa propre entreprise, l’équipe de direction est composée à 85 % de femmes. « C’était primordial pour moi d’offrir à mes employées la possibilité d’obtenir des opportunités de diriger et de superviser. « Cela renforce leur confiance en elles et les aide à appliquer et à réaliser leur plein potentiel », précise l’entrepreneure.
Elle a également pris l’initiative de financer les études universitaires d’une de ses employées grâce au programme des Arches du savoir, de McDonald’s. « Elle rêvait d’aller à l’université. Nous avions donc une entente qui lui permettait d’avoir assez de temps pour ses cours et ses études, tout en continuant de travailler avec nous », mentionne-t-elle, ravie d’avoir contribué à la réalisation du rêve d’une autre femme.
Maman d’une fillette de cinq ans, Audrey Bernard souhaite que celles qui désirent se lancer en affaires croient en elles et tentent leur chance. « La vie est une aventure. La leçon de l’entrepreneuriat, c’est d’oser. Un projet peut réussir ou échouer, mais il y a toujours des enseignements à tirer de cette expérience. »