Un livre pour les amoureux du
Olivier Niquet s’est replongé dans quelque 2000 anecdotes de hockey du Sportnographe à La Soirée est encore jeune. Une passion pour ce sport née à Saint-Bruno-de-Montarville.
« Ils se sont présentés physiquement aussi », Michel Therrien; « Il est monté sur ses quatre chevaux ! » Yvon Pedneault…
Ce sont 400 des meilleures citations qu’il a croquées au vif d’animateurs, d’entraîneurs, de sportifs gravitant autour du hockey que nous livre, dans son ouvrage Dans mon livre à moi, Olivier Niquet.
L’auteur et animateur s’est plongé dans ses archives avec beaucoup d’excitation : « J’ai tout relu avec beaucoup de plaisir, puis je les ai classées par thématique, blessure, violence, lapalissade, néologisme, syntaxe qui n’a pas d’allure. »
Même s’il aime tous ces petits chefs-d’œuvre de la langue québécoise, il semble aimer un passage plus que les autres. « J’en ai plusieurs préférés, mais j’aime beaucoup Jacques Demers, qui a déjà dit : ‘’C’est un ours qui est fort comme un cheval’’, et a rajouté tout de suite après : ‘’ Et quant on parle d’un cheval, c’est toute une pièce d’homme.’’ »
Du à la
« Avant, le Sportnographe, ce n’était que pour le Web, ensuite, c’est passé à la radio; aujourd’hui, je suis à l’émission La soirée est encore jeune, à Radio-Canada. Depuis tout ce temps, j’accumule tous ces commentaires. Je trouvais ça intéressant de les regrouper en catégories, puis de les remâcher selon le type d’erreurs et certaines thématiques », indique M. Niquet au journal Les Versants.
Depuis Saint-Bruno
Longtemps citoyen de Saint-Bruno-de-Montarville, c’est avec ses amis de la ville que l’idée du Sportnographe est née en 2004. « Je viens de Saguenay et je suis arrivé avec ma famille à Saint-Bruno lorsque j’avais 10 ans. J’y ai passé toute mon adolescence jusqu’à 21 ans. Je connais très bien la ville. »
« J’en ai plusieurs préférés, mais j’aime beaucoup Jacques Demers, qui a déjà dit : ‘’C’est un ours qui est fort comme un cheval ’’, et a rajouté tout de suite après : ‘’ Et quand on parle d’un cheval, c’est toute une pièce d’homme.’’ » – Olivier Niquet
Sa passion pour le hockey est aussi née dans les rues de la municipalité : « Je jouais dans la ligue mineure à Saint-Bruno. J’étais dans la rue presque tous les soirs avec mon frère et des amis. Nous étions des amateurs du Canadien. Plus tard, autour de la vingtaine, nous avons lancé le site du Sportnographe, car on aimait non seulement regarder le hockey ensemble, mais aussi commenter ce que les experts disaient, les lapsus qu’ils faisaient et les noter. C’est de là qu’est née cette idée. »
Un deuxième tome?
Un deuxième tome sur des citations « des meilleurs conteurs de la ligue » n’est pas impossible, selon l’auteur. « Éventuellement, cela serait intéressant d’en faire un deuxième tome et/ ou sur un autre sujet, peut-être. J’ai beaucoup de citations de politiciens ou de chroniqueurs dans les médias qui pourraient servir dans un autre livre. »
Le coanimateur de la Soirée continue à scruter les ondes pour découvrir des perles qui ne semblent pas si rares. « C’est ce qui me prend le plus de temps. J’ai cependant de plus en plus d’aide de personnes qui m’envoient des lapsus qu’ils ont entendus. Mes écoutes correspondent environ à deux jours de travail par semaine, mais cela fait partie de mon boulot. »
Une lecture pour tous
L’ouvrage n’est pas réservé à l’amateur de hockey. Il saura trouver son public dans toutes les sphères de la société. « Un lapsus, c’est drôle, peu importe le contexte, selon moi. Il y a plein de réflexions qui peuvent plaire à tout le monde. »
Et comme dirait Pierre Houde, ce livre d’Olivier Niquet, « ça me surprend immensément, mais pas vraiment ».