Un autre grand succès!

Phil Open 2012

« L’idée première est de mettre en compétition des gens d’affaires afin de leur faire vivre une journée forte en émotions. Ce tournoi est un peu notre championnat et, chaque année, les golfeurs sont invités à se dépasser afin de remporter le titre dans l’une ou l’autre des deux divisions », de souligner l’hôte du tournoi, Philippe Clair, éditeur des Versants,

Encore cette année, les coups spectaculaires ont permis à plusieurs golfeurs de se distinguer. « Dans le fond, ce tournoi permet à tous de vivre une belle expérience et l’orgueil aidant, chacun des participants ne souhaite qu’être celui qui fera « le coup » du jour afin de pouvoir régner comme champion toute l’année durant », de commenter Bill Brazeau, organisateur du tournoi depuis plus d’une quinzaine d’années maintenant.

Dans la première division, pas moins de cinq trous de prolongation se sont joués avant que le quatuor composé de Gabriel Riendeau, Louis Jacques Olivier, Jim Allan et Philippe Clair ne puisse défaire l’équipe d’André Sévigny, Pierre Gervais, Samuel Lanterne ainsi que Robert Duffaut. Ces derniers ont offert une redoutable opposition lors de la prolongation en réussissant des roulés dramatiques, notamment aux trous un, deux, trois. Ils se sont avoués vaincus au cinquième trou, alors que Gabriel Riendeau a mis un terme à la compétition avec un oiselet grâce à un coup roulé d’une quinzaine de pieds.

Dans l’autre division, le quatuor de Nicolas Barletha, Tonny Xenos, Tonny Vanderzon et Frank Barberio a réalisé l’exploit du jour en défaisant l’équipe de Rocco Pezzarelli, Éric Boisjoli, Luc LePage et Éric Limoges au troisième trou, grâce à un aigle (2) sur cette normale quatre de 408 verges. Tonny Xenos, de Pains et Saveurs, a réussi ce coup aussi dramatique que spectaculaire alors qu’il s’élançait depuis l’allée à 158 verges du fanion. Après avoir bondi sur le début du vert et roulé quelque peu, la balle a disparu au fond de la coupe sous les yeux de l’équipe du Rouge Bœuf, sciant les jambes de ces derniers qui devaient s’avouer vaincus après avoir échoué dans leur tentative d’égaler la marque.

Ce coup d’éclat a marqué l’imaginaire de bien des spectateurs sur place et faisait encore jaser lors du souper des champions. « C’est un peu comme se faire voler sans pouvoir y faire quoi que ce soit, d’expliquer Éric Limoges, de l’équipe finaliste. Cependant, il faut rendre hommage à l’autre quatuor qui a réussi l’exploit après avoir peiné dans les deux premiers trous de prolongation à égaler la marque afin de poursuivre la compétition. »