« Si j’ai pu le faire, tout le monde peut le faire! » – Nadia Bilodeau
Marathon du Red Rock Canyon
L’animatrice du réseau NRJ, Nadia Bilodeau, s’est entraînée vivement pour un défi que jamais elle ne pensait relever de sa vie : courir un marathon, et qui plus est, l’un des plus difficiles au monde, le Red Rock Canyon!
Il y a moins d’un an, Nadia Bilodeau commençait à peine le jogging, seule, dans les rues de Saint-Bruno. C’est après une rencontre avec le porte-parole du programme Team in Training (TNT) et journaliste au Réseau des Sports, Frédéric Plante, qu’elle décide de se plonger dans l’aventure. « Frédéric a réussi à me convaincre de m’inscrire pour un demi-marathon, au départ. Et moi, quand on me lance un défi, il y a des chances que je veuille le relever! J’en fais un défi personnel! », d’exprimer la Montarvilloise.
Avec son idée de parcourir 21 km, Nadia se présente aux entraînements hebdomadaires de TNT et, malgré un horaire très chargé, trouve des heures supplémentaires pour sillonner les rues de la ville, en rallongeant jour après jour sa distance de quelques kilomètres. « Si on m’avait dit en octobre dernier que je serais capable de courir 22 km à Noël, je ne l’aurais jamais cru. Et le 24 décembre, après avoir couru cette même distance, j’ai révisé mon idée de faire le demi-marathon et décidé d’y aller pour un 42 km. Et moins de trois mois plus tard, je réussissais mon défi! »
Un marathon qui monte et descend
Nadia Bilodeau s’est envolée pour Las Vegas le mois dernier en compagnie de 147 autres participants québécois. Elle s’attendait bien entendu à ce que son premier marathon soit difficile, à cause de l’inconnu, mais ne se doutait pas de ce qui l’attendait… Le 42 km ne formait pas une boucle. Les coureurs partaient du point A vers le point B et revenaient sur leurs pas. Donc, tout ce qu’ils descendaient, ils devaient le remonter, entre autres une belle côte montante de huit kilomètres!
« La première fois qu’on m’a parlé du Red Rock Canyon, on m’a dit qu’il allait y avoir des côtes et que si je m’entraînais fort, entre autres sur la côte Camilien-Houde à Montréal, j’y arriverais aisément; ce que j’ai fait. Mais quand j’ai vu le parcours… ce n’était que des côtes!, raconte Nadia, encore stupéfaite de son exploit. Si j’ai pu le faire, tout le monde peut le faire! »
Un temps non représentatif
Nadia Bilodeau a terminé 120e, ce qui veut dire qu’elle a parcouru les 42 km en 5:35:41 heures. Pour la nouvelle marathonienne, ce résultat n’est pas représentatif de sa forme physique. « Ma blessure à la hanche, faite à la suite d’un entraînement, est réapparue deux jours avant le départ. Avec ma partenaire de course, on a donc décidé d’y aller en nous économisant, pour être sûres de nous rendre jusqu’à la fin sans blessure. On a pris le temps de profiter du paysage et de faire quelques photos.»
Il va sans dire que Nadia était très émue lorsqu’elle a franchi la ligne d’arrivée; un premier marathon, ça ne s’oublie pas, et encore moins que l’expérience a permis d’amasser près de 4 300 $ pour la Société de leucémie et de lymphome du Canada.
Nadia n’a pas l’intention de s’arrêter là pour cette année. Elle participera au demi-marathon de la Banque Scotia, à la fin du mois à Montréal, au marathon d’Ottawa, en mai, et au Marathon Oasis de Montréal, en septembre.