Saint-Bruno: Elody Petit court son tout premier marathon à Boston

Elody Petit, grâce à sa notoriété sur les médias sociaux comme créatrice de contenu numérique sur le bien-être et le style de vie, mais aussi par ses dernières performances sportives, a été invitée, par la marque de vêtements Adidas, à participer au Marathon de Boston le 21 avril dernier.

Pour participer au Marathon de Boston, il faut répondre à un certain critère en termes de temps. Toutefois, la créatrice de contenu en était à son tout premier marathon à vie. C’est grâce à cette invitation qu’Elody a pu fouler la ligne de départ, à 11 h 15 le 21 avril dernier, après seulement deux mois de préparation à cet évènement mythique des coureurs.

« Le plus difficile, ça a été d’accepter que je ne puisse pas suivre un plan d’entraînement classique de 12 à 16 semaines et ainsi réaliser un temps que j’aurais apprécié. Même si juste le fait de l’accomplir, c’est une énorme fierté en soi », explique-t-elle.

La Montarvilloise de 23 ans explique que l’ambiance est indescriptible. « Je comprends maintenant que c’est un rêve pour plusieurs. Du début à la fin, les gens criaient nos noms, il y avait de la musique, des pancartes… c’est une énergie que je n’oublierai jamais. »

Une expérience unique

La créatrice de contenu n’en était pas à son premier défi sportif. Le 21 avril dernier, malgré les difficultés qu’elle a rencontrées à partir du 34e kilomètre, l’athlète reste très satisfaite d’avoir eu la chance d’y participer sans qualification. « Une semaine plus tard, je réalise à peine ce que j’ai accompli, je suis encore sur mon petit nuage! J’ai vraiment couru un marathon? C’est comme si mon corps avait vécu quelque chose de plus grand que moi et maintenant, j’en ressens toute la fierté et la fatigue », raconte-t-elle.

Selon son expérience, les athlètes présents sur place sont tous reconnaissants de pouvoir assister à une telle expérience. « Entre athlètes, il y avait une vraie camaraderie, beaucoup de bienveillance et de soutien. On sent que l’on vit quelque chose d’unique ensemble », explique-t-elle

Seulement deux mois

Avant de réaliser un tel défi, l’athlète avait deux mois pour s’y préparer. Elody a couru plusieurs fois l’équivalent d’un demi-marathon. Jamais elle n’avait eu comme objectif de réaliser un marathon complet avant cette belle occasion. « J’ai toujours dit que je n’allais pas faire de marathon, pour aucune bonne raison, en fait. J’ai réalisé que c’était la peur qui parlait. »

Elle a aussi participé à différents événements de type Ironman 70.3 et l’automne dernier, elle compétitionnait avec son amie Lauranne Carrier au HYROX de Toronto. Cette compétition mélange à la fois la course à pied et des exercices musculaires. La plus longue distance qu’elle a courue avant l’évènement était de 28 kilomètres, quelques semaines avant le marathon dans le cadre de son entraînement.

L’alimentation a aussi eu toute son importance dans cette course. « Mes jambes étaient mortes. Je n’ai pas super bien géré ma nutrition et ça m’a coûté mon énergie pour les derniers kilomètres. J’ai puisé dans ma tête et dans tout ce que j’avais vécu pour continuer, car il n’y avait aucune chance d’abandonner. Je n’ai jamais cette pensée lorsque je fais une course », confie-t-elle. Elle a parcouru les 42,2 kilomètres en 4 heures 36 minutes et 52 secondes. 

Fierté

L’occasion s’est présentée à Élody alors qu’elle ne participe à des évènements officiels que depuis avril 2024. « J’ai vite accroché à l’adrénaline des dossards et au dépassement de soi. En 2024, j’ai accompli trois demi-marathons, deux Ironman 70.3 et une course HYROX », raconte l’athlète qui s’entraîne à la course à pied depuis ses 20 ans.

Elle a débuté la création de contenu à 14 ans, loin de se douter où cette aventure la conduirait. « À 14 ans, je n’imaginais pas une seconde que mon parcours me mènerait là. J’étais une ado curieuse, créative, mais pas encore sportive au point de m’inscrire à des courses. » Elle croit que l’adolescente qu’elle était serait très fière et épatée de voir ses accomplissements. « Elle serait encore plus fière de voir que j’ai pris ma place dans ce monde, où il peut y avoir beaucoup de compétition et de comparaison. »