ParticipeDon lance le ski-o-don 2012

La fondation constate une hausse des demandes d’aide

La fondation ParticipeDon a pour mission de maintenir les enfants julievillois dans leurs activités sportives, culturelles, sociales ou scolaires en assumant les frais que leurs parents sont incapables de payer en raison de difficultés financières temporaires.

Skiez ou surfez pour une bonne cause

Pour mener sa mission à bien, la fondation ParticipeDon organise un ski-o-don annuel à Ski Saint-Bruno. L’édition 2012 se tiendra le jeudi 23 février. « À compter de 16 h, les gens pourront skier ou surfer toute la soirée pour 10 $. Tous les fonds amassés ce soir-là sont versés à la fondation», indique le président de ParticipeDon et propriétaire de la station de ski, M. Michel Couture.

« Les essais gratuits de Snowscoot et l’encan silencieux durant la soirée seront encore présents cette année. Nous croyons que c’est une formule gagnante, car l’an passé, 385 personnes ont participé au ski-o-don et nous avons recueilli 3 504 $ à l’encan silencieux. C’est un beau succès », de poursuivre M. Couture.

Une hausse des besoins

Entre 2008 et 2010, la fondation a aidé 27 enfants provenant de 15 familles. Or, en 2011 seulement, l’organisme est intervenu auprès de 36 enfants provenant de 25 familles en déboursant plus de 15 500 $. « Nous constatons une hausse des besoins. Selon nos observations, cela s’explique par la conjoncture économique et des situations de séparation ou divorce», explique la mairesse de Sainte-Julie et fondatrice de la fondation ParticipeDon, Mme Suzanne Roy.

« Sainte-Julie a la réputation d’être une ville aisée, mais personne n’est à l’abri de difficultés financières temporaires attribuables à une perte d’emploi, à la maladie, à une séparation ou autres. Plusieurs parents concernés occupent de bons emplois et ont atteint un haut degré d’études scolaires », précise Mme Roy.

À propos de ParticipeDon

La fondation ParticipeDon a été fondée en 2008 par la mairesse de Sainte-Julie, madame Suzanne Roy. Elle regroupe cinq administrateurs issus des milieux économique, juridique, municipal et sociocommunautaire. Toutes les demandes d’aide sont traitées de façon anonyme et une seule administratrice connaît l’identité des enfants aidés. La fondation croit que le fait de maintenir les enfants dans leurs activités sportives, culturelles, sociales ou scolaires constitue une façon de lutter contre le décrochage scolaire et la délinquance juvénile.