Les défis de Marie-Ève Cardin pour Leucan

L’enseignante de l’école de la Mosaïque, à Saint-Basile-le-Grand, Marie-Ève Cardin, participe au Défi des tout-puissants afin de récolter des fonds pour Leucan.

En tout, 15 membres du personnel enseignant de l’école de la Mosaïque ont levé la main pour prendre part à cette initiative en faveur de Leucan, dont la Montarvilloise Marie-Ève Cardin.

« J’ai décidé de participer au Défi des tout-puissants parce que je me suis imaginée une seconde avoir un enfant atteint d’un cancer, explique Marie-Ève Cardin. Avec toute la peur, l’inquiétude, la souffrance et la peine que ça apporte à la famille, je me suis dit que j’apprécierais que mon entourage se mobilise pour m’aider. Je suis chanceuse, mes enfants, ma famille et mes amis sont en santé. C’est la moindre des choses pour moi de faire ce défi. »

Des spécialistes, des enseignants de classes spéciales, des titulaires de classes régulières. Ensemble, ils forment trois équipes de cinq participants. C’est sa collègue de 2e année, Natacha Bernard, qui a proposé de relever le défi. « Elle nous a tous embarqués dans ce projet. Elle a créé les équipes et nous a informés sur les détails du défi. » Chaque semaine, un défi sportif d’équipe, le « défi des tout-puissants », leur est révélé. Les participants doivent se filmer pour prouver qu’ils ont bien accompli le défi et l’acheminer à Leucan. « Les gens nous donnent de l’argent pour nous encourager à relever ces défis », mentionne l’enseignante, qui aime faire du sport, « surtout en équipe, alors ça joint l’utile à l’agréable ».

« Je suis chanceuse, mes enfants, ma famille et mes amis sont en santé. C’est la moindre des choses pour moi de faire ce défi. » – Marie-Ève Cardin

Les concurrents sont dans l’inconnu quant au défi à relever. Le premier que les coéquipiers de Marie-Ève ont reçu proposait une série d’exercices cardiomusculaires, soit une succession de jump squat, burpees, tirades avec élastique et jumpbox, à répéter à 21 reprises. La série devait être réalisée deux fois. La semaine dernière, ils devaient courir ou marcher 50 km en groupe, soit 10 km par individu. « C’est vraiment plaisant! On doit enregistrer notre temps », commente-t-elle.

Des objectifs déjà dépassés

Au moment de rédiger ces lignes, Marie-Ève Cardin a récolté une somme de 510 $. Son objectif de départ était fixé à 200 $. Quant à son équipe, Mosaïque 2, dans laquelle font entre autres partie les enseignantes Marie-Claude Lajeunesse et la Chamblyenne Mélanie Fradette, elle a accumulé plus de 3300 $, alors que l’objectif était de 1000 $. Les objectifs sont largement dépassés. « Je suis vraiment surprise de tout l’argent amassé! Notre objectif personnel était de 200 $, alors on peut déjà dire mission accomplie! », lance l’enseignante de 6e année.

Le Défi des tout-puissants se poursuit jusqu’au 20 octobre, ce qui permet à la population de continuer à offrir des dons ici sur le site : defidestoutpuissants.ca/

La Mosaïque s’implique pour la cause

Un élève de l’école de la Mosaïque et sa famille utilisent les services de Leucan. « Nous avons tous à cœur la santé et le bien-être des enfants. Certains n’ont pas la chance d’avoir des enfants en pleine santé, alors le moins que l’on puisse faire, c’est de s’unir pour les aider. On retrousse nos manches et nous suerons à travers des défis physiques pour leur donner de l’énergie, de l’espoir de guérir », ajoute Marie-Ève Cardin.

Ce n’est pas la première fois que l’école de la Mosaïque contribue à la cause de Leucan. Rappelons notamment le Défi têtes rasées de Marie-Lune Bérubé, une élève âgée de 11 ans en 6e année lors de son défi. C’était en décembre 2019. Son objectif de départ était de 375 $. Or, la jeune fille avait remis un chèque de 2650 $ à Leucan.

« On participe à la campagne des boîtes Leucan à l’Halloween et ce sont nos élèves de 6e qui comptent et roulent la monnaie depuis plusieurs années. Ça fait partie de mes valeurs profondes d’aider les autres. Je crois que ce sont les fondements de la société de savoir que l’on peut compter sur un tissu social solide. Les enfants devraient pouvoir s’amuser dans l’insouciance, sans l’inquiétude de savoir s’ils passeront au travers de la maladie, si les traitements fonctionneront et d’en subir les effets secondaires », conclut l’enseignante.