La traversée des Montérégiennes: à la mémoire d’un ami
Un groupe de coureurs relèvera le défi caritatif d’envergure que l’athlète Marc-André Paillé voulait réaliser mais qu’il n’a pas eu le temps de faire avant son décès subit.
« Marc-André nous en avait parlé, quelques semaines avant son décès, de cette idée de courir les dix sommets des Montérégiennes. Un défi qu’il souhaitait réaliser en 2024 », raconte Marie-Ève Pelland, cofondatrice du tout.trail avec ce dernier en 2018.
Le groupe de neuf coureurs réalisera les dix sommets des Montérégiennes en huit jours, soit du 4 au 11 octobre prochains. Ils débuteront la journée du 5 octobre dès 6 h 30, au parc national du Mont-Saint-Bruno avant de poursuivre leur chemin au mont Saint-Hilaire et au mont Saint-Grégoire dans la même journée.
Dix sommets
En tout, ce sont plus de 420 kilomètres que devront parcourir les neuf athlètes, dont 350 kilomètres sur route. « On a tous des objectifs différents et c’est un défi ambitieux », explique Marie-Ève. Certains de ces coureurs parcourront des distances à vélo. C’est notamment le cas de Julien. L’un des coureurs franchira les sommets à la course, mais il couvrira trois fois la distance sur route, soit plus de 1000 kilomètres.
5797 C’est le nombre de mètres de dénivelé positif qu’auront à courir les neuf participants à ce défi.
Une autre difficulté à ce parcours, c’est un dénivelé positif de près de 6000 mètres. « On souhaite compléter un maximum de kilomètres à la course, mais nous avons un horaire à respecter pour les évènements lors du passage des coureurs à proximité des dix montagnes traversées », précise Mme Pelland. Les amateurs de course ou de randonnée sont invités à rejoindre ce petit groupe de coureurs pour gravir leur propre sommet, soutenir la cause et rendre hommage à Marc-André.
Soutenir la recherche
Pour Marie-Ève, relever un tel défi en mémoire de son ami était important, mais aussi soutenir la recherche sur les maladies du cœur. Marc-André est décédé le 29 octobre 2023, après un arrêt cardiaque, alors qu’il pratiquait le sport qu’il aimait le plus : courir en montagne.
C’est pour cette raison que l’évènement permettra d’amasser des fonds pour le Département de cardiologie de l’Hôpital du Haut-Richelieu, sa cause chouchou, ainsi que pour la Fondation de l’ICM pour soutenir la recherche sur les maladies du cœur. Marc-André habitait Saint-Jean-sur-Richelieu.
D’Oka à Mégantic, les sommets gagneront en hauteur. Lors du dernier segment, les neuf coureurs devront parcourir 50 kilomètres avec 1000 mètres de dénivelé avant de rejoindre le pied du mont Mégantic, en plus du sentier de 11.7 km et 522 m de dénivelé positif à réaliser le samedi matin 11 octobre pour compléter ce défi d’envergure.
Pour s’y préparer, Marie-Ève précise que c’est le résultat de plusieurs années d’entraînement. « Il n’y a jamais assez de course pour se préparer à ce genre d’effort. Ça limite le stress et la possibilité de se blesser », mentionne-t-elle sur l’évolution graduelle du volume de course.
