Jacob Legault vise les Jeux olympiques de 2026 et 2030
Pendant que les planchistes Laurie Blouin, Max Parrot et Sébastien Toutant sont à Pékin, Jacob Legault rêve aux Jeux olympiques de 2026 et de 2030.
« En ce moment, je suis dans le processus de rétablissement, car je me suis fracturé la cheville en novembre », répond Jacob Legault, que le journal Les Versants a contacté par courriel.
Le Montarvillois a pris part à trois camps d’entraînement au sein de l’équipe nationale depuis la saison estivale. Un premier, présaison, à Whistler, en compagnie des préparateurs physiques afin de préparer les athlètes au retour à l’entraînement sur neige. Puis un séjour de six semaines en Suisse, camp préparatoire aux Jeux olympiques pour certains. Par la suite, la formation canadienne en style libre (slopestyle) avait organisé un camp au Yukon. Un saut de grande envergure y avait été aménagé pour que les planchistes puissent répéter leurs manœuvres en big air. « Malheureusement, Jacob a fait une mauvaise chute en entraînement. Résultat, fracture de la cheville », déplore sa mère, Caroline Parent-Legault, avec qui le journal a aussi échangé.
« Ce qui me donne quatre ans pour me préparer. » -Jacob Legault
Le Montarvillois s’entraîne actuellement dans l’Ouest canadien, de façon progressive à la suite de sa blessure. Ses prochains rendez-vous sportifs se dérouleront en Europe, en mars. Il est prévu que Jacob Legault participe aux deux dernières coupes du monde de la saison, en République tchèque et en Suisse. « Mes prochaines compétitions sont des coupes du monde au mois de mars. Mon but est de me qualifier pour les prochains Jeux olympiques. Ce qui me donne quatre ans pour me préparer », lance le jeune planchiste qui, malgré la distance qui le sépare de son établissement scolaire, poursuit en ligne ses cours avec le cégep.
Jacob est âgé de 18 ans. Il a célébré sa majorité sur l’avion le ramenant de la Suisse après deux mois de camp d’entraînement. En 2026, il aura 22 printemps. Max Parrot et Sébastien Toutant ont respectivement 27 et 29 ans.
Deux mois à la maison
Pendant que les Jeux olympiques 2022 se déroulent en Chine, Jacob Legault est de retour au centre d’entraînement national, à Whistler. Il revient de deux mois passés à la maison, en raison de sa fracture à la cheville.
Il faut dire qu’il a travaillé fort pour reprendre le dessus, mais pas sans le soutien de l’équipe du Conseil de développement de l’excellence sportive des Laurentides (CDESL). Il a obtenu des services hors pair de l’équipe du CDESL qui s’est coordonnée avec les entraîneurs de Jacob pour un rétablissement rapide et un retour sur neige depuis la semaine dernière. « L’encadrement reçu lui a permis de maintenir une forme mentale et physique pendant cet arrêt », précise la mère.
Puis, elle commente l’objectif de son fils : « En ce qui concerne les JO, c’est un objectif réaliste pour 2026 et 2030. »
Rappelons que la délégation canadienne en slopestyle est l’une des puissances mondiales dans cette discipline, qui se démarque en big air grâce aux centres d’entraînement implantés au cours des dernières années. « Les entraîneurs de l’équipe nationale rêvent même d’un triplé olympique!, d’ajouter Caroline Parent-Legault. Les athlètes de la relève ont de beaux modèles à suivre, mais aussi un long chemin à parcourir pour se rendre aux prochains Jeux olympiques! »
QUESTION AUX LECTEURS :
Croyez-vous aux chances de Jacob Legault d’atteindre les Jeux olympiques en 2026?