Trente-cinq ans d’histoire et d’archives

Société d’histoire de Montarville

La Société d’histoire de Montarville soulignait le 10 novembre dernier son 35e anniversaire.         
Une quarantaine de membres de la Société d’histoire de Montarville (SHM) se sont réunis le 1er novembre au Centre communautaire afin de commémorer cette date significative pour l’organisme à but non lucratif. Un diaporama de photos d’archives a été présenté à l’auditoire, qui était aussi composé d’invités, dont le maire de Saint-Bruno-de-Montarville, Martin Murray, et d’anciennes présidentes de la SHM. Président actuel de la SHM, Bernard Guilbert a tenu aussi un discours sur ces noces de rubis. Le journal s’est entretenu avec celui qui occupe ce rôle depuis 2003 : « Pour un organisme communautaire composé de bénévoles, c’est déjà un exploit de se rendre à 35 ans! Des bénévoles qui ont toujours le feu sacré, d’ailleurs! » mentionne Bernard Guilbert, qui encense les moyens technologiques d’aujourd’hui. « Ils nous facilitent grandement la tâche, notamment en archivage et en numérisation. »
Comme ils l’avaient fait lors du 150e anniversaire de l’incorporation municipale de la communauté montarvilloise, en 1995, les membres de la SHM ont aussi procédé à la plantation d’un arbre au parc du Ruisseau. Une plaque commémorant le 35e anniversaire sera installée prochainement près d’un noyer noir indigène.

« L’histoire a encore la cote au Québec. » – Bernard Guilbert

Anciennes présidentes
La présidente de la SHM de 2000 à 2003, Agathe Boyer, la présidente de 1995 à 2000, Huguette Hotte, la présidente de 1991 à 1995, Andrée Dufour, ainsi que l’une des membres fondatrices de la SHM, Ghislaine Canty-Kéroack, étaient toutes présentes lors de la soirée de commémoration.
« Le passé a-t-il un avenir? »
« Quelles sont les perspectives d’avenir de notre Société d’histoire? » « Pendant combien d’années encore pourra-t-elle être bien vivante? » Ce sont les questions que se posait M. Guilbert lors de la conférence sur le 35e anniversaire. « L’histoire a encore la cote au Québec. Il y a un intérêt pour le sujet. Pensons seulement aux romans d’histoire, les grandes sagas, qui se vendent si bien en librairies. La généalogie est aussi encore à la mode. Les gens sont friands de quête d’identité, de quête de connaissances. Ils aiment fouiller dans leurs racines, leur histoire », poursuit M. Guilbert, qui déplore par contre la rareté de la relève, le cas de bien des organismes communautaires. «Cependant, notre membership grimpe toujours! »
Aujourd’hui, la SHM compte 70 membres, dont 35 impliqués au conseil d’administration.
Mentionnons que depuis 1993, la SHM  est membre de la Fédération Histoire Québec et que la même année, l’organisme montarvillois a adhéré à la Société d’histoire de la Vallée du Richelieu. M. Guilbert souligne également la complicité développée avec les amis de la Société d’histoire de Saint-Basile-le Grand.
Pour le bénévole de la SHM, les défis qu’il reste à relever sont ceux-ci: répondre aux attentes des membres et de la communauté; maintenir l’intérêt pour l’histoire locale; encourager et soutenir la recherche; diffuser les résultats de ces recherches; recruter de nouveaux membres; assurer une relève; et, peut-être, se tourner vers les médias sociaux.