Sainte-Julie : Une marche pour le myélome multiple
Le dimanche, 15 septembre dernier, des dizaines de participants ont marché dans le cadre de la Marche Myélome Rive-Sud qui se tenait à l’école secondaire des Grand-Coteau de Sainte-Julie.
Ce fut la 3e édition de l’évènement qui vise à amasser des dons pour la recherche de ce cancer peu connu, mais pas rarissime. Chaque jour, près de 11 personnes reçoivent un diagnostic d’un myélome au Canada selon un rapport publié en 2022 par Statistique Canada et l’Agence de la santé publique du Canada.
« Dans chaque journée, il y a un petit moment positif. C’est important de s’accrocher à ça. » – Christian Lacroix
Maladie méconnue
Le départ a eu lieu à 10h le matin et les 102 participants ont parcouru 5 km pour la cause. L’évènement a permis d’amasser plus de 17 500 dollars pour la recherche. Lors de l’évènement, le maire de Sainte-Julie, Mario Lemay, les députés Suzanne Roy et Stéphane Bergeron étaient présents.
Le porte-parole de l’évènement cette année, Christian Lacroix, originaire de Sainte-Catherine, a eu et continu de se battre contre ce cancer. Pour lui, c’est important que le myélome multiple soit plus connu. « La maladie est méconnue et c’est l’une des raisons qui explique le temps que ça prit pour trouver ce que j’avais », mentionne le porte-parole.
Le myélome multiple est la deuxième forme de cancer du sang la plus répandue malgré qu’il demeure relativement méconnu. Le myélome affecte les plasmocytes du système immunitaire, que l’on retrouve dans la moelle osseuse. Bien que la maladie soit incurable, les patients vivent mieux et plus longtemps grâce au développement de nouveaux traitements.
Voir le positif
Christian Lacroix garde le moral et se concentre sur tous les petits points positifs autour de lui pour continuer de s’accrocher à la vie. Après avoir reçu son diagnostic en octobre 2021, plusieurs mois après avoir commencé à souffrir de douleurs au dos, la vie de M. Lacroix a complètement changé. « On vit tous avec la maladie différemment. Dans chaque journée, il y a un petit moment positif. C’est important de s’accrocher à ça », témoigne de son expérience Christian Lacroix.
Après des traitements de radiothérapie, de chimiothérapie et une greffe, cet homme au positivisme contagieux vit avec une cage thoracique déformée et sa colonne vertébrale a été réduite de 3 pouces. « Maintenant, j’ai une roche dans mon soulier qui s’appelle Myélome. Mais je l’endure tous les jours et je suis capable de marcher avec », mentionne M. Lacroix.