Yves Lessard, candidat au Bloc Québécois, veut contrer la pauvreté
En ce qui concerne les dossiers de la famille et de la santé, Yves Lessard, candidat au Bloc Québécois, en a long à dire sur les points suivants : le manque de logements sociaux dans le comté, le refus d’accès à l’assurance-chômage, le manque d’emploi pour les étudiants et la sécurité de revenu des aînés.
Avant toute chose, M. Lessard ne conçoit pas que le gouvernement fédéral se mêle des dossiers de la famille, puisque ceux-ci sont sous la juridiction provinciale, alors que dans le domaine de la santé, le Canada a sa part de responsabilités à tenir.
En ce qui a trait aux familles, Yves Lessard s’engage à continuer de soutenir le transfert des budgets pour les congés parentaux et les garderies. « Quand je suis arrivé à Ottawa en 2004, un de mes objectifs était de rapatrier le programme des congés parentaux; ce que nous avons réalisé en 2007 et qui a provoqué un mini baby-boom au Québec », mentionne-t-il.
Ce dernier ajoute que la force du réseau de garderie au Québec est hautement supérieure à celle qui se trouve au Canada. Il a d’ailleurs permis aux mères de se trouver des emplois plus stables. « La famille est celle qui supporte le plus fortement le poids des facteurs aggravant la pauvreté. Lorsque le Québec a mis en place son réseau de garderie, on a vu diminuer le taux de pauvreté de 4 % en cinq ans. C’est phénoménal, ça ne s’est jamais vu nulle part, du moins pas en Amérique du Nord! »
Contrer la pauvreté
À titre d’exemple de la situation de pauvreté dans la circonscription, M. Lessard cite le dossier des logements sociaux où, pendant onze ans, le fédéral a coupé les vivres. « Le comté de Chambly – Borduas, pour parler de ce qui me concerne, manque considérablement de logements sociaux pour héberger les familles à faible revenu. […] Selon des données constatées dans les municipalités environnantes, les gens quittent la circonscription parce qu’il manque de places où se loger. Le problème est d’autant plus sérieux quand on considère que plusieurs foyers consacrent plus de 30 % de leurs revenus à leurs logements; certains vont même jusqu’à 60 %. »
Le manque de logements à prix abordables, les règles strictes d’admissibilité à l’assurance-chômage et le manque de sécurité de revenu pour les aînés sont quelques facteurs qui accentuent le taux de pauvreté dans la région, et amènent plus de 3 000 personnes du comté à recourir aux banques alimentaires, selon M. Lessard. Pour ce qui est de l’assurance-chômage, M. Lessard informe qu’il continuera à se battre pour que le nombre d’heures minimales requises soit de 360, et que cela soit uniforme au Canada.