Pauline Marois promet de prendre le contrôle du pont Champlain si le PQ est porté au pouvoir

Visite de la chef péquiste à la Chambre de commerce et d’industrie de la Rive-Sud

Après François Legault, il y a deux semaines, c’était au tour de la chef du Parti québécois, Pauline Marois, d’être conférencière à la tribune de la Chambre de commerce et d’industrie de la Rive-Sud.

Devant un auditoire plus modeste d’environ 150 personnes, la chef du PQ avait décidé d’orienter son allocution sur la création de la richesse. Du moins, tel était le thème annoncé de sa conférence, mais elle est vite passée à d’autres priorités.

Celle qui a représenté les électeurs de Longueuil à l’Assemblée nationale durant près de 15 ans à titre de députée de Taillon a en fait profité de la tribune qui lui était offerte pour y aller de plusieurs grosses promesses. Si le PQ est élu aux prochaines élections, Pauline Marois promet de prendre le contrôle du pont Champlain pour en faire une infrastructure de compétence provinciale, tout en y ajoutant un système léger sur rails (SLR).

La chef du PQ promet le prolongement rapide du métro, sur le territoire de Longueuil, du moins jusqu’au Collège Edouard-Montpetit, elle fera bouger le développement de Place-Charles-Lemoyne et assure aussi de mieux gérer le festival des cônes oranges (soit tous les chantiers routiers) sur la Rive-Sud.

Mme Marois a par ailleurs promis l’indépendance énergétique (une révolution énergétique), tout en gardant dans le collimateur politique l’indépendance du Québec.

Finalement, elle créera, bien sûr si elle est élue, une nouvelle commission d’enquête sur la construction au cours des 100 premiers jours du mandat qui lui serait confié par l’électorat québécois.

Notons que l’ensemble de la députation régionale a assisté à la conférence de Mme Marois, dont Bernard Drainville, Martine Ouellette, Monique Richard et Marie Malavoy, entre autres.