« Le maire et ses conseillers devraient démissionner! » – Martin Murray, chef du Parti montarvillois

La frustration et la colère ressenties chez les citoyens présents à la dernière séance du conseil municipal ont laissé place à une ambiance tumultueuse. Devant les échanges agités et irrespectueux qui ont eu lieu ce soir-là entre certains conseillers et citoyens, Martin Murray, chef du Parti montarvillois, résume son point de vue ainsi : « Le maire et ses conseillers devraient démissionner! »

À la lumière des recommandations qui ont été faites à la Ville dans le rapport Venne-Ouimet, à la suite de la consultation publique concernant le Plan de conservation des milieux naturels au printemps, et des nombreuses demandes des citoyens concernant le projet de La Futaie, Martin Murray estime que le maire doit accepter sans hésiter de faire de nouvelles études et analyses. « Pour moi, le maire a complètement perdu les pédales. Il s’entête, il s’acharne et c’est une preuve flagrante d’incompétence. Il n’a plus aucune crédibilité. Je pense que les conseillers et M. Benjamin n’ont plus le respect de personne et, à mon avis, ils devraient tirer leur révérence », rapportait le chef de l’opposition en point de presse la semaine dernière.

« Ils peuvent toujours courir! a répondu le maire, en entrevue avec Les Versants. Chacun des conseillers est compétent dans son domaine et maîtrise très bien ses dossiers. »

Financer de nouvelles études

Pour M. Murray, rien ne justifie le projet de La Futaie, qui reposerait sur « des bases bancales ». S’appuyant sur la controverse qui entoure l’objectivité de l’Étude de la qualité de dix secteurs de la ville de Saint-Bruno à des fins de conservation, produite par Dimension Environnement ltée, M. Murray considère que « les gens sont en droit, au minimum, d’avoir une lecture neutre des états fauniques et floristiques dans ce secteur ». Il est même prêt à financer de nouvelles études indépendantes. « Si la Ville manque d’argent, je suis persuadé que les citoyens se cotiseraient. Je suis prêt à débourser de ma poche, et je pense que d’autres citoyens me suivront pour payer une nouvelle étude », a-t-il mentionné.