Économie : quand la tirelire ne suit plus
« La crise économique que nous venons de passer et le contexte économique dans lequel le gouvernement actuel nous a placés fait en sorte que l’économie est non seulement un incontournable, mais elle nous force à effectuer des efforts majeurs pour rectifier le tir. L’économie est donc la pierre angulaire de toute plateforme politique sérieuse », lance d’entrée de jeu Michel Picard, candidat libéral dans Saint-Bruno – Saint-Hubert.
Et selon lui, l’astuce dans une situation comme aujourd’hui, c’est d’approcher l’économie sous l’angle le plus logique et le plus évident. « C’est pour cette raison que la plateforme est montée sur une base de famille. L’économie combinée à la famille se trouve à avoir deux angles, qui découlent de la plateforme électorale », de poursuivre Michel Picard.
Il entend par là, notamment, un angle famille, social, pour laquelle la plateforme propose de répondre à une situation de plus en plus difficile, soit le coût quotidien des familles à tous les niveaux. Il rappelle que l’augmentation des coûts depuis cinq ans pour les familles monte entre 10 à 20 % (nourriture, logement, frais de scolarité…). « Le matin au lever, ton déjeuner coûte 10 % plus cher! C’est ta réalité demain matin. » En collaboration avec le provincial, des programmes qui viennent en aide et qui prennent en charge à partir de la petite enfance jusqu’à la retraite seront faits. L’autre facette en question aborde plutôt l’angle corporatif, qui privilégierait entre autres certains secteurs d’activité de prédilection, comme l’aérospatiale, un filon dans la région, ainsi que la santé et la biosanté.
En matière de déficit, au niveau fiscal, Michel Picard explique qu’il y a deux écoles de pensée pour le corriger. D’abord, réduire l’impôt au maximum afin de laisser de l’argent dans les poches des contribuables qui, eux, se mettent à consommer et relancer l’économie. La deuxième école veut limiter les allègements fiscaux pour assurer un revenu minimum suffisant dans les coffres du gouvernement; à ce moment-là, ce dernier jouit d’un fonds de roulement nécessaire pour investir dans des secteurs qu’il faut relancer. « Les deux approches fiscales sont valables, le problème, c’est de savoir dans quel ordre tu les appliques? »
Enfin, advenant une victoire le 2 mai prochain, Michel Picard se promet de faire un appel aux entreprises qui font de l’argent et de leur demander un engagement social envers ceux dans le besoin. Par exemple, prévoir une portion d’engagement social de 0,5 % des revenus à remettre dans la communauté.