« 2017 : année de notre salut? »
Stéphane Corbin est candidat indépendant dans le district 5 pour les prochaines élections municipales du 5 novembre.
Stéphane Corbin se lance en campagne comme indépendant pour le poste de conseiller municipal du district 5, actuellement occupé par André Besner, qui laissera son poste pour briguer celui de maire. Le candidat a créé son site Facebook où il organise sa campagne et indique ce qu’il désire faire pour sa ville et son quartier.
Saint-Bruno-de-Montarville lui semble avoir perdu de sa renommée. C’est pour cela que l’une de ses premières interrogations est de savoir : « 2017 : année de notre salut? »
« Trop de nos élus municipaux ne travaillent pas ensemble et s’entredéchirent, au point d’entacher la réputation de notre ville. Cet automne nous offrira la possibilité de renverser cette malencontreuse situation, néfaste pour notre avenir. Les enjeux sont grands : la chicane est prise au sein de l’agglomération, Natrel est déménagée, notre population vieillit, l’offre sportive et locative est insuffisante, trop peu de jeunes familles s’établissent chez nous, notre Écoparc tarde à remplir ses promesses, etc. », peut-on y lire.
M. Corbin semble répondre à l’appel de Bruno Harvey, un candidat indépendant au poste de maire. Ce dernier, lors de son inscription sur les listes du Directeur général des élections du Québec (DGEQ), avait proposé à tous les citoyens de se mobiliser pour porter leur candidature en tant qu’indépendants dans les différents quartiers de la ville.
« Les enjeux sont grands : la chicane est prise au sein de l’agglomération, Natrel est déménagée, notre population vieillit, l’offre sportive et locative est insuffisante, trop peu de jeunes familles s’établissent chez nous, notre Écoparc tarde à remplir ses promesses, etc. » – Stéphane Corbin
Dans son premier message lancé à ses électeurs, il indique clairement s’afficher en faux avec la politique menée depuis quatre ans par la Ville et donc par le Parti montarvillois.
« Le maire devra être rassembleur et respecter tous les conseillers ainsi que les électeurs qui les ont portés à cette fonction en distribuant les dossiers et responsabilités parmi tous les élus, selon leur expérience, leur compétence et leur intérêt. Il doit les inclure tous et s’assurer qu’ils reçoivent toute l’information requise à l’exercice de leurs fonctions; ce qui n’a pas été fait depuis quatre ans. Ignorer l’apport des échevins, c’est se priver d’une synergie dont notre ville ne peut plus se passer », précise-t-il.
Pour le candidat, les trois maîtres mots des qualités qu’il faudra mettre de l’avant dans sa campagne électorale sont l’écoute, l’équipe et l’équilibre. « Le dogmatisme n’est jamais bon conseiller. Embrasser une cause coûte que coûte devrait être le propre des lobbyistes, pas celui des élus. On s’attend à du service de la part de ceux-ci, non à ce qu’ils se servent eux-mêmes grâce à leur fonction élective! Discernement et dosage, propres à toute gouverne équilibrée, sont de mise dans les décisions. Par exemple, je crois que respecter les règles environnementales tout comme respecter les droits des propriétaires doivent aller de pair. L’art du compromis est l’apanage des leaders », conclut-il.