Philippe Le Blanc auteur

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Par Frédéric Khalkhal
Philippe Le Blanc auteur
Philippe Le Blanc, l'auteur d'Avantage Bourse. (Photo : (Photos : courtoisie))

Philippe Le Blanc, président exécutif du conseil et chef des placements de l’entreprise COTE 100 à Saint-Bruno publie Avantage Bourse, un livre faisant l’analogie entre ses deux passions, le tennis et la finance. Félix Auger-Aliassime et René Vézina ont approuvé l’ouvrage. M. Le Blanc a accepté de répondre à nos questions.

En plus d’être une référence dans le milieu financier, est-ce l’amour de l’écriture qui vous a poussé à écrire ce livre?

Cela fait des années que j’écris. J’ai un blogue, je publie notre lettre financière depuis 1988, j’ai écrit cette lettre lorsque j’ai commencé à travailler en 1992. Évidemment, j’écris surtout sur des entreprises, dans le domaine financier, mais j’adore écrire effectivement.

Quel a été le processus de réflexion pour écrire ce livre?

J’ai commencé à écrire en décembre 2015. J’ai eu l’idée de faire ce livre car mon père en avait écrit un en 1995. La bourse ou la vie et deux autres par la suite. Pour moi, c’était donc un défi de le faire aussi. Puis La bourse ou la vie a été un grand succès dans le domaine de la finance au Québec. On a vendu au-delà de 25 000 copies, alors que cela avait été publié à compte d’auteur sans trop de publicité. Mon idée était d’aller plus loin que La bourse ou la vie, de le compléter. La bourse ou la vie s’adressait à des investisseurs débutants, Avantage Bourse s’adresse à des débutants, mais aussi à des investisseurs plus aguerris. 

Vous faites le comparatif entre vos deux passions dans ce livre que sont le tennis et le milieu des finances. Est-ce que de faire cet exercice était plus un défi littéraire ou un travail de vulgarisation économique?

Cela peut intéresser en effet des personnes qui sont dans le milieu du sport à mon avis, quoique le but n’était pas d’améliorer le niveau de tennis des lecteurs. Je pense quand même que le volet tennis est intéressant pour ceux qui aiment ce sport. Mais ce livre s’adresse avant tout à des investisseurs, ou des gens qui voudraient être investisseurs, qui voudraient débuter en bourse. Pour moi, faire le parallèle avec le tennis était assez inusité pour expliquer la finance. En plus, cela allège aussi un peu le propos. C’est plus facile à lire que si je ne parle qu’exclusivement de finance.

Il y a beaucoup de références dans votre livre, bien au-delà du tennis et du monde de l’économie. Est-ce que le savoir c’est indispensable pour un investisseur?

Pour réussir en bourse et choisir soit même ses titres, ça prend un horizon assez large et des connaissances multidisciplinaires. C’est très important d’être capable d’utiliser des modèles de différentes disciplines pour arriver à des décisions d’investissement intelligentes. Il ne faut pas juste penser en terme économique ou financier, mais regarder de façon plus générale.

Vous avez reçu l’aval dans un commentaire tennistique de Felix Auger-Aliassime et sur le plan économique de René Vézina, ce sont deux belles références québécoises pour valider votre livre?

J’étais très heureux de ça. René, je dois vous avouer que c’est un ami de longue date. Quelqu’un qui connait notre entreprise. Mon père le connaissait très bien. C’est une personne que j’admire et pour qui j’ai beaucoup de respect. Pour Félix, c’est un peu la même chose. Je connais Félix personnellement, car pendant 10 ans, on a organisé un tournoi de tennis qui s’appelait la Coupe Le Blanc. Félix y a joué pendant trois ans. Je l’ai connu à ce moment-là. On a gardé contact et je connais bien son père aussi. Pour moi c’était naturel de lui demander de le lire et de faire un commentaire. J’ai été très surpris qu’il ait lu la version en pdf en octobre dernier, alors qu’il était très occupé à gagner trois tournois. Il a lu le livre pendant ce temps-là, je n’en revenais pas. Puis non seulement il l’a lu, mais il m’a envoyé la citation que j’ai prise telle quelle, je n’ai rien changé. J’ai beaucoup apprécié leur geste. René m’a aussi beaucoup aidé dans la rédaction du livre.

Est-ce que votre profession dans le monde des finances, c’est un sport de haut niveau comme pour le tennis? 

Je pense que oui. Cela marche aussi avec tous les sports de haut niveau. Le domaine financier est un milieu qui évolue beaucoup et donc on ne peut pas rester en place. Il faut toujours continuer à s’améliorer et se défier et apprendre sinon on recule. Je suis convaincu que le sport de haut niveau est une bonne base pour devenir un investisseur, mais c’est une bonne base pour n’importe quel domaine.

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