Tout ce qui est exagéré est insignifiant
Dans un texte paru la semaine dernière dans un autre hebdomadaire de la région, le responsable des communications du parti de l’opposition à Saint-Bruno, Michel Desgagné, cherche à établir un lien entre l’exploitation des gaz bitumineux dans l’Ouest canadien et le projet de 30 résidences dans le Boisé des Hirondelles. Ouf! Fidèle à sa démagogie légendaire et pour le moins excentrique, il cherche à diaboliser un projet dans un espace zoné résidentiel depuis 1963, qui répond à des exigences environnementales tellement élevées que même le ministère du Développement durable lui donnera son autorisation. Protection du corridor forestier et de la zone humide sans oublier que plus de 60 % de l’espace de ce projet sera protégé, alors que dans tous les nouveaux développements résidentiels au Québec comme ailleurs, le pourcentage protégé oscille entre 10 et 12 %.
De toute manière, si le gouvernement du Québec, par la SEPAQ, n’est pas intéressé à acquérir cette petite parcelle de terrain avec les moyens dont il dispose pour agrandir le parc national, comment peut-on faire porter l’odieux à notre municipalité d’autoriser le projet plutôt que d’exproprier à coût de millions de dollars, lorsqu’on sait que sa marge de manœuvre financière est infiniment plus petite? Non, à part ce responsable du parti de l’opposition et une poignée de radicaux en guerre contre l’administration actuelle pour des raisons bassement partisanes, les Montarvillois raisonnés et raisonnables se rangent derrière cette décision, car ils se rendent bien compte de ces petites tactiques juvéniles et mesquines.
Alain Legault,
Saint-Bruno-de-Montarville