Recommandation pour une solidarité de bon aloi

En vertu de quel exemple le premier ministre du Québec, Jean Charest, prêche-t-il pour imposer la loi sur l’éthique? Lorsqu’on passe outre aux revendications des partis politiques et d’une majorité de la population en prenant des faux-fuyants pour entamer une commission d’enquête publique sur la corruption, non seulement la démocratie en prend un coup, mais aussi, c’est une insulte à l’intelligence des électeurs et des élus municipaux.

Le défi lancé par Sylvain Roy, maire de Saint-Joseph-de-Kamouraska, en poste depuis dix ans, et son administration, en protestant contre la loi sur l’éthique et la déontologie, est un exemple à suivre aussi longtemps que la vertu du gouvernement et sa décision pour lancer une commission d’enquête publique sur la corruption sont mises en cause.

Dans cette situation particulière, la solidarité des maires et des élus municipaux est de bon aloi.

 

Serge Rathle,

Résidant de Saint-Basile-le-Grand