Pour un Québec responsable
Différents groupes désirent réduire les dédoublements bureaucratiques qui freinent l’état du Québec. Il s’agit là d’un objectif sensé, mais comment s’y prendre pour simplifier les tâches essentielles au bon fonctionnement de notre société? Une suggestion : en donnant aux villes et aux régions l’autonomie qu’elles méritent.
Par exemple, pourquoi s’encombrer d’agences de santé et de commissions scolaires où s’entassent des administrateurs qui, pour la plupart, ne sont pas en contact avec les patients et les élèves? Toutes ces onéreuses structures centralisées existent indépendamment les unes des autres et échappent au regard public. De plus, les frontières de ces organismes ne sont pas uniformes, ce qui mène à un joyeux capharnaüm lorsque vient le temps de coordonner leurs activités.
Cela suffit! Il faut redonner le pouvoir aux électeurs et déléguer ces fonctions décisionnelles sous le contrôle des gens de terrain. Selon un principe de villes-états et de régions autonomes, ces tâches pourraient être chapeautées par des élus locaux imputables de la performance des écoles et cliniques sur leurs territoires. Ainsi, on simplifierait la bonne marche des activités gouvernementales tout en leur injectant une bonne dose de transparence.
Le Québec est une belle société qui possède tous les atouts nécessaires pour se développer. En favorisant une approche basée sur la responsabilité et l’autonomie de chacun, on permettrait l’émergence d’un environnement où les citoyens sentiraient l’importance de leur implication. Ce serait le symbole d’une vision de fierté et d’efficacité, le début d’un renouvellement identitaire et politique.
Nicolas Godin,
résidant de Saint-Bruno