Pour un meilleur service de proximité au sud 116

(Réponse à la lettre de monsieur Dominic Richard, parue dans le journal Les Versants du 8 février 2011.)

Monsieur Richard,

Vous avez pris l’habitude de semoncer l’administration de Saint-Bruno-de-Montarville et c’est là votre plus strict droit. Toutefois, il vous arrive d’errer dans les affirmations que vous faites et cela n’entraîne que confusion chez ceux et celles qui vous lisent.

Cette fois-ci, vous dénoncez le projet d’une aire commerciale que le conseil municipal a autorisée en bordure du boulevard De Boucherville, au sud de la route 116. D’entrée de jeu, vous vous attaquez tout d’abord au fait que l’on ait modifié le plan original de l’aménagement de l’entrée et de la sortie sur ce terrain, et ce, avant même que le projet ne soit officiellement déposé à la Ville. Ce que vous oubliez, c’est que le projet d’une aire commerciale était prévu dans le plan d’urbanisme qui prévalait depuis plus de quinze ans. Lors du renouvellement du plan d’urbanisme, en 2009, le même zonage a été retenu. Il était alors normal, ou plutôt il s’imposait, que lors de l’asphaltage du boulevard De Boucherville, nous aménagions la partie de trottoir où éventuellement l’entrée et la sortie des automobiles se feront. Il ne s’agit pas d’un « accommodement », comme vous l’affirmez, mais bien d’une sage précaution au moment de l’aménagement du boulevard.

Réaliser le boulevard sans cet aménagement minimal aurait constitué un manquement grave. Il nous faudrait en effet défaire aujourd’hui ce que nous avons réalisé en 2009. Il faut souligner, contrairement à ce que vous laissez entendre, que cela n’entraîne aucuns frais supplémentaire pour les résidants du secteur.

Vous poursuivez en déplorant qu’il n’y ait pas eu consultation. Or, il y a eu consultation lors de l’étude du plan d’urbanisme en 2009… Vous avez d’ailleurs fait connaître votre point de vue à ce moment-là. Vous avez même participé à une manifestation tenue au sud 116 pour signifier votre opposition. Nous connaissions donc l’avis des opposants avant de prendre notre décision.

Le projet, je le rappelle, consiste à installer un point de service pour que les citoyens du sud 116 puissent s’approvisionner sans devoir venir au centre-ville de Saint-Bruno. Contrairement à ce que vous dites, nous n’oublions jamais que des Grandbasilois seront desservis par cette aire de services. Il n’y a pas et il n’y aura jamais de frontières entre nos villes. La libre circulation aura toujours cours.

Votre opposition porte essentiellement sur le poste d’essence compris dans le projet. Permettez-moi de souligner que la réduction des gaz à effet de serre (GES) que vous évoquez ne passe pas par l’élimination ou la non-construction de postes d’essence. Elle passe toutefois, entre autres choses, par la limitation des déplacements au moyen de l’automobile, comme ce sera le cas pour les citoyens du sud 116 grâce à l’établissement de cette aire commerciale qui verra le jour bientôt.

Le maire de la Ville de Saint-Bruno-de-Montarville,

Claude Benjamin

Le 8 février 2011