Le vandalisme dans nos jardins communautaires : parlons-en à nos enfants!
(lettre ouverte à tous les résidants des secteurs du parc du Pont-de-Pruche et de l’École de la Mosaïque)
Au cours de l’été, grâce à une initiative de l’APES et en collaboration avec la Ville de Saint-Basile-le-Grand, deux nouveaux jardins communautaires ont vu le jour. L’un est situé au parc du Pont-de-Pruche et l’autre juste à côté de l’École de la Mosaïque. Ces jardins destinés aux citoyens qui n’ont pas le terrain pour le faire font le bonheur de 34 familles qui y cultivent légumes, fines herbes et autres produits alimentaires. Quelle tristesse pour les citoyens jardiniers de constater que les lots subissent l’assaut répétitif de jeunes vandales (de 10 à 14 ans selon nos observations)! Ces vandales, qui ont été aperçus et ont été interpellés par les jardiniers eux-mêmes, s’amusent à lancer les tomates, concombres ou autres légumes un peu partout autour ou encore volent les récoltes.
Les citoyens qui jardinent prennent leur travail très au sérieux, et consacrent d’innombrables heures et beaucoup d’argent à l’entretien de leurs parcelles afin de nourrir sainement leurs familles. Il devient toutefois de plus en plus décourageant de voir le résultat de leurs efforts recevoir de tels traitements de non-respect – les gestes insensés et irresponsables posés par quelques malfaisants suffisent pour transformer ces efforts en une lutte sans fin.
Nous faisons donc appel à tous les résidants de ces secteurs pour nous aider à éliminer ce problème. Les parents doivent se faire un devoir d’enseigner à leurs enfants que le vandalisme engendre des effets négatifs. Nous demandons également à tous de rester vigilants : si vous êtes témoins d’activités louches qui risquent d’entraîner l’endommagement des jardins communautaires, n’hésitez pas à en aviser les services policiers. Ces terrains sont aménagés pour les citoyens et leurs enfants – aidez-nous à les sauvegarder afin de donner à la communauté un lieu de rencontre et de partage où il fait bon vivre. Qui sait? L’an prochain, peut-être prendrez-vous le goût de venir jardiner avec nous!
Doris Hamelin,
Saint-Basile-le-Grand