Le Canada : pays des plus accommodants
À l’émission de radio Corus 98,5, du vendredi 26 novembre dernier, on nous apprenait que dans les rues de Montréal, plusieurs femmes portent le voile intégral : Hidjab et Tchador ou voile islamique. En réalité, ces filles et femmes d’Allah, non seulement elles déambulent dans certains quartiers de la métropole, mais elles prennent d’assaut écoles, hôpitaux et entreprises.
Dans cette même émission, on a parlé du conférencier musulman controversé Tariq Ramadan, qu’on reçoit au Palais des congrès de Montréal. Ce dernier est affilié à des penseurs islamiques radicaux. Plus de 2 000 personnes sont allées l’entendre. En avril 2009, on nous révélait que le cheikh Ekrima Sabri, une personne influente de l’Islam sunnite qui a appuyé publiquement l’instauration d’une loi permettant aux maris de violer leur femme, a prononcé un discours à Montréal!
À part l’arrestation de plusieurs membres d’un groupe terroriste au Canada, différents crimes d’honneur sont commis, auxquels s’ajoutent la violence faite aux femmes et aux enfants, les mariages précoces et les excisions.
Menaces
Tôt ou tard, le Canada sera visé par les djihadistes. Ces menaces d’attentats furent faites par l’imam radical Omar Bakri. En effet, les fondamentalistes musulmans sont à l’affût de différents pays faciles d’accès où ils peuvent s’infiltrer pour commettre leurs méfaits. Lorsqu’on sait que dans leur pays d’origine on les pourchasse, il est décevant d’apprendre avec quelle facilité notre pays les accueille presque sans réserve malgré un danger évident.
Qu’ils soient talibans, membres du parti des Frères musulmans ou autres activistes, ils n’ont qu’un objectif commun : imposer leur mode de vie en faisant fi des us et coutumes des pays qui les reçoivent avec accommodements.
Le 28 novembre 2010, on nous informe que les Américains ont déjoué une tentative d’attentat à la voiture piégée contre une fête de Noël. Le suspect photographié a confié à un agent du FBI qu’il rêvait depuis l’âge de 15 ans de participer au djihad contre les infidèles. Il prônait la violence contre les non-musulmans et rêvait de faire exploser une bombe lors de la fête de l’arbre de Noël de Portland!
Port du voile
Mme Taslima Rasneen, auteure née au Bangladesh et menacée de mort par les fondamentalistes musulmans, a écrit : « Le voile est un signe d’oppression. Permettre le voile dans les pays occidentaux, c’est donner le feu vert aux fondamentalistes, c’est choisir l’oppression plutôt que la liberté. » À ce même sujet, Mme Yolande Geadah, auteure, avait écrit : « Ne soyons ni dupes, ni complices. »
Victimes potentielles
On devrait considérer le fait que les abus de pouvoir sont commis par des mâles jaloux et/ou endoctrinés en proie à des idées archaïques et que nombreuses sont les porteuses du niqab ou de la burqa qui ne parlent ni le français, ni l’anglais. Elles ne tiendront pas une place éminente dans notre société, qui a le devoir de leur venir en aide et de les protéger.
Le soussigné est né en Égypte, ancien combattant de la guerre en 1955 au sein des forces armées égyptiennes, pays où la présence des Frères musulmans est de plus en plus alarmante. […] Cette catégorie d’hommes agit sournoisement; ils se servent des femmes et des filles voilées en faisant croire qu’elles portent le voile par choix. Si nous acceptons les croyances de ces imposteurs, nos élus devraient exiger que ces énergumènes acceptent les nôtres pour que nous puissions vivre en harmonie. Il faut qu’ils réalisent que c’est à eux de s’adapter à notre style de vie et de profiter d’une démocratie certaine, puisqu’ils désirent faire partie de notre société.
Je cite ci-après une pensée d’Henri Lacordaire : « Entre le passé où sont nos souvenirs et le futur où ont nos espérances, il y a le présent où sont nos devoirs. » Cette pensée devrait être appliquée par nos législateurs, qui semblent peu ou pas conscients des conséquences désastreuses que peuvent nous réserver à long terme ces traditionalistes à outrance. Pour eux, nous ne sommes que des infidèles. Servons-nous des accommodements raisonnables à bon escient.
Serge Rathle,
Saint-Basile-le-Grand