Ils écraseront les fourmis
Au royaume des rêves, les politiciens qui promettent le plus sont rois. En ces temps ingrats pour les bons gestionnaires, je tiens donc à souligner la tombée d’un budget équilibré à Saint-Bruno-de-Montarville. Pendant que la dette du Québec dépasse les 200 milliards et qu’elle ne se réduira pas de sitôt, il est bon de savoir que les deux partis politiques municipaux veulent s’attaquer à ce problème sérieux.
Oui, cela n’a rien de glorieux, mais il s’agit du meilleur investissement pour assurer la qualité de vie future de tous les citoyens. Avec le vieillissement de la population et l’arrivée de nombreux retraités qui auront à vivre avec une rente fixe, une dette basse permet de mieux voir venir les défis de l’avenir sans être l’esclave des taux d’intérêt.
Alors que les habitants de Longueuil viennent de recevoir une douloureuse leçon de fiscalité et que Montréal doit payer pour l’incompétence des administrateurs du Bixi, les Montarvillois peuvent marcher la tête haute. Il faudra quand même prendre garde, car les cigales fauchées chercheront sans doute à écraser les fourmis avec des hausses de taxes. Avant que cela n’arrive, quelqu’un devra compléter la véritable autonomie de Saint-Bruno-de-Montarville.
Nicolas Godin,
Saint-Bruno-de-Montarville