Enfin des services de proximité au sud 116
À la suite des nombreuses inepties véhiculées dans nos journaux locaux depuis trop longtemps de la part d’un citoyen vivant au sud de la 116, je tenais à prendre la plume pour exprimer ma position vis-à-vis de la perspective d’avoir enfin des services de proximité au sud de la 116, à l’intersection du boulevard De Boucherville.
Depuis neuf ans, nous habitons le secteur et depuis tout ce temps, nous attendons impatiemment la venue de services de proximité. D’abord, pour notre qualité de vie qui en prend pour son rhume chaque fois que nous devons « traverser » la 116 si ce n’est que pour un pain ou du lait. Ensuite, parce que d’un point de vue environnemental, la venue d’une essencerie nous fera économiser des milliers de litres d’essence annuellement lorsqu’on additionne l’ensemble des voitures dans le secteur, considérant le temps perdu et l’essence gaspillée au feu rouge ou en raison d’un train sur la voie ferroviaire la plus utilisée dans l’est du Canada.
Il s’imposait que je prenne la plume parce qu’un citoyen donne la fausse impression que sa position est partagée par un très grand nombre, alors qu’il n’en est rien dans la réalité. Le sud 116 connaît un essor extraordinaire depuis quelques années et bien que nous nous réjouissions de la réfection du Grand Boulevard, de la nouvelle passerelle nous permettant d’aller « de l’autre côté » en toute sécurité, d’un parc avec terrain de basketball qui se transformera en patinoire l’hiver, les besoins en matière de services de proximité sont criants. Tous ceux et celles que je croise sont heureux de vivre dans le quartier, mais tous sont d’avis pour ajouter qu’il est grand temps que des services de proximité arrivent dans notre quartier. Merci au conseil de ne pas plier ou céder à une poignée d’éternels insatisfaits et de représenter la masse, cette majorité silencieuse qui devrait, comme je le fais, prendre la plume de temps en temps pour signifier son accord et sa très grande satisfaction face à cette décision.
D’ailleurs, si j’étais à ce point malheureuse dans mon quartier, il y a longtemps que j’aurais pris la décision de déménager…
Catherine Bernier,
Saint-Bruno-de-Montarville