Encore faut-il poser les bonnes questions…

(en réponse à la lettre de Mme Michèle Archambault et M. Martin Murray, parue le 7 décembre 2011)

Dans une lettre que Mme Michèle Archambault et M. Martin Murray ont « accepté de signer », pour reprendre leurs propos, ils recourent à une technique qu’ils reprochent à certaines personnes qui, selon eux, seraient proches de l’Alliance municipale, à savoir traiter leurs adversaires de démagogues incapables de présenter des arguments fondés.

Mais encore plus important, ces deux personnes ont lu trop rapidement les textes des personnes dites « proches de l’Alliance municipale » ou encore ils n’ont pas lu les mêmes textes que moi. Bon nombre de ceux et celles qui ont dénoncé les propos outranciers de certains membres de l’opposition l’ont fait en étayant solidement leurs propos. Ils ont aussi fait ressortir que l’opposition n’hésite pas à utiliser des arguments fallacieux. D’ailleurs, Mme Archambault et M. Murray excellent en ce sens dans leur lettre. Affirmer comme ils le font que Saint-Bruno-de-Montarville est l’objet d’un développement débridé, c’est tout le contraire de la réalité. Ces mêmes personnes avaient, il y a quelque temps, utilisé l’expression « brossardiser » Saint-Bruno. De tels propos traduisent bien une volonté « débridée » de s’opposer coûte que coûte. À Saint-Bruno, sachez-le, le développement se fait en moyenne du rythme de 110 unités de logement par année. C’est ce développement modéré, mais soutenu, qui nous permettra de présenter, pour 2012, un budget fort acceptable pour les Montarvillois. Au fait, Madame, Monsieur, la dette à l’ensemble est d’un peu plus de 50 000 000 $ et non de 72 000 000 $ comme vous le prétendez.

Quand on veut s’opposer coûte que coûte, on n’hésite pas à affirmer que le projet de La Futaie laissera un montant de 81 000 $ dans les coffres de la Ville. Voilà un bel exemple de déformation de la vérité. Il restera dans les coffres de la Ville plus de 2 000 000 $ après 10 ans et plus de 13 000 000 $ après 40 ans et non 81 000 $, chiffre inventé de toutes pièces. Et mêlant tout, on affirme que la Ville dépense 600 000 $ aux fins du concours les Fleurons du Québec. Cela est archifaux et seul l’aveuglement d’opposants à tout prix peut expliquer une telle affirmation. Pour la nième fois, je redis que c’est environ 15 000 $ que nous consacrons l’année du concours pour maintenir et améliorer la qualité de nos aménagements.

Et les auteurs de poursuivre en s’attaquant à la masse salariale de Saint-Bruno en la comparant avec celle de Sainte-Julie. Ces auteurs devraient éviter de faire des comparaisons en se limitant à une seule composante du budget. Seuls les mauvais analystes ou économistes se livrent à de telles analyses partielles. Qu’il suffise de dire que le dernier rapport rendu public par le MAMROT tout dernièrement, pour l’ensemble des villes du Québec, montre bien que Saint-Bruno se classe dans le peloton avec une croissance des taxes de 6,4 % pour les cinq dernières années.

Puis les auteurs poursuivent avec leur analyse habituelle du mauvais état de la planète Terre en laissant sous-entendre que Saint-Bruno y est pour quelque chose. Or, à ce chapitre, tous savent que vivre à Saint-Bruno signifie vivre dans un environnement sain et plus qu’acceptable. N’ayez crainte, Saint-Bruno ne met pas en péril le reste de la planète.

Quoi qu’en disent les opposants Archambault et Murray, nous continuerons de nous réclamer de l’héritage de M. Marcel Dulude, du moins en partie et en tout respect pour ce dernier. Son administration de même que la nôtre ont notamment toujours respecté la capacité de payer des Montarvillois et ont toujours recherché de préserver certaines caractéristiques qui font de Saint-Bruno-de-Montarville une ville à nulle autre pareille : une ville où la famille est au centre de l’ensemble des politiques et des mesures arrêtées, une ville où la nature prend une très grande place, une ville où la sécurité des citoyens importe, une ville où le développement se fait progressivement.

Enfin, quant au climat tendu au conseil municipal, je rappellerai que j’ai dû recourir à la présence des agents de la paix parce que certains représentants du Parti montarvillois et d’autres intervenants n’avaient de cesse de tonitruer, de crier, de poser des gestes scabreux au cours des débats. Le porte-parole de ce parti, un de leurs candidats à la dernière élection et un organisateur de cette formation sont intervenus régulièrement en essayant de s’introduire dans les débats qui avaient cours au conseil. Voilà de quoi est faite une certaine opposition dans cette Ville. Elle se veut acerbe. Libre à elle, mais les Montarvillois souhaitent autre chose. Ces mêmes Montarvillois savent que nous nous efforçons de leur assurer une gestion saine des deniers publics qu’ils nous confient. C’est ce à quoi ils s’attendent de leurs élus. Ils ne seront jamais « partants » pour une aventure périlleuse et menée par des gens qui font fi de la vérité.

Décidément, l’opposition poursuit la campagne électorale qu’elle a amorcée au lendemain du dernier scrutin. Quant à nous, nous nous satisfaisons pour l’instant de continuer à bien gérer cette ville, conformément à nos engagements et avec la confiance des Montarvillois qui nous ont élus.

Le maire de Saint-Bruno-de-Montarville,

Claude Benjamin