À une conseillère (sic) au sarcasme facile

Le 11 mai dernier, vous avez transmis au journal Les Versants une réponse à ma lettre du 4 mai dernier. Comme à l’habitude, Madame Archambault, vous ne répondez pas à mon argumentaire qui consistait à dire que la Ville n’avait jamais manqué de vous fournir l’information requise dans les temps prescrits pour voter sur la mesure relative à l’asphaltage et aux bordures de certaines rues. Vous vous étiez placée vous-même dans une position pour ne pas disposer des documents nécessaires. De toute façon, prendre une telle décision ne requiert pas une réflexion très longue.

En outre, lors du débat sur la question, vous n’avez jamais invoqué un manque d’information, mais bien plutôt votre opposition au développement réalisé au sud de la 116. Vous opposer à ce développement, c’est votre droit le plus strict, mais refuser que soient faits les travaux qui s’imposent une fois le développement réalisé relève du dogmatisme et conduit à la discrimination à l’égard de certains de nos concitoyens.

Enfin, votre commentaire sur le fait que je serais un « joyeux retraité » témoigne bien du sarcasme qui caractérise l’attitude de ceux qui vous entourent. Je ne suis, en l’occurrence, qu’un maire joyeux de l’être et très fier d’avoir comme collaborateur M. Joël Boucher, qui a à coeur le bien-être des citoyens de son district sis en grande partie au sud de la 116.

Claude Benjamin,

maire de Saint-Bruno-de-Montarville.