À une adepte de la salade politicienne

(en réponse à la lettre de la conseillère Michèle Archambault, intitulée À mes concitoyens du sud 116, publiée le 1er juin dernier.)

Contrairement à ce que vous pensez et déclarez, il n’y a pas d’odieuse campagne politicienne dirigée à votre endroit. Certains conseillers municipaux et moi‐même avons tout simplement tenu à rectifier certaines faussetés que vous avez répandues et certaines attaques malveillantes que vous avez dirigées contre nous.

D’ailleurs, votre dernier brûlot continue dans le même sens. Et pour en attester, je me contenterai de relever deux de vos affirmations contenues dans votre lettre du 1er juin dernier.

Tout d’abord, vous invoquez « notre lamentable cafouillage pour l’implantation d’un nouveau CPE… ». Et vous ajoutez que « nous nous sommes entêtés en pure perte sur un terrain contaminé à l’arsenic ». Rien n’est plus faux et plus pernicieux. En effet, je rappellerai que nous avons pris la décision d’implanter un CPE à l’extrémité de Clairevue, car nous étions convaincus que c’était là le meilleur endroit pour le faire. Il n’y a eu aucun cafouillage. Et, nous ne nous sommes jamais « entêtés sur un terrain contaminé à l’arsenic ». Au contraire, nous avons fait savoir rapidement que la découverte de cette contamination nous conduisait à renoncer au projet. Nous sommes toujours convaincus que dans des circonstances normales, le site était idéal pour l’implantation d’un CPE.

Ce qui est encore plus fallacieux de votre part, c’est de rappeler que « votre parti avait proposé de construire le CPE au centre du Village ou au sud 116 ». Or, Madame, construire au centre du Village, comme vous le dites, signifiait en termes clairs d’aménager le CPE dans l’École de la Rabastalière. Or, il y a là aussi contamination, sans parler qu’un tel projet aurait nécessité des investissements fort coûteux. Quant au sud 116, il n’était pas possible de réaliser le projet dans l’immédiat. Vous préconisez donc des solutions qui relèvent de la pensée magique ou qui auraient entraîné des dépenses considérables.

Et tant qu’à y être, vous en remettez par une déclaration selon laquelle vous auriez « tenté le mieux possible de répondre aux angoisses des riverains du grand marais… ». Vous et votre parti avez fait juste le contraire. Vous avez plutôt tenté durant la dernière campagne électorale de susciter l’angoisse et la crainte chez ces citoyens en déclarant par la voix de votre chef de parti que « nous asséchions les terrains et l’extrémité de cette zone ». Or, il s’agissait de la conduite qui amène les eaux usées de Natrel vers l’usine d’épuration sise à Saint‐Basile‐le‐Grand, qui s’est rompue, et que nous avons dû réparer.

Bref, contrairement à ce que vous prétendez, ce n’est pas l’écoute que vous pratiquez. Il s’agit plutôt d’une stratégie faite de fausses allégations et d’accusations. La salade politicienne, vous en êtes une adepte à nulle autre pareille.

Le maire de SaintBrunodeMontarville,

Claude Benjamin