À monsieur Jacques Bédard, candidat défait lors du dernier scrutin municipal

(en réponse à la lettre de monsieur Jacques Bédard, parue dans Les Versants du 4 avril 2012)

La lecture que vous faites des séances du conseil municipal, tout comme celle de vos collègues du Parti montarvillois, est biaisée. Me reprocher d’avoir donné des réponses que vous qualifiez de condescendantes et vindicatives en témoigne bien. Mes réponses sont au contraire précises. Qu’elles ne vous conviennent pas, soit. Mais elles demeurent la plupart du temps nettes et sans faux-fuyants.

Demander au Service de police de reconduire un citoyen à son siège, comme vous le mentionnez, s’imposait, ce même citoyen s’obstinant à multiplier les questions et ne respectant pas ainsi le règlement qui régit les délibérations du conseil.

Je n’hésiterai pas, chaque fois que cela s’imposera, et que cela vous plaise ou non, à affirmer que certains journalistes errent dans leurs écrits. Il en sera de même pour les citoyens qui interpréteront à leur guise les textes auxquels ils se réfèrent.

Quant à la protection d’un territoire sis au sud-116, je n’ai jamais esquivé la question et au contraire toujours affirmé que nous entendions en protéger la majeure partie et non pas, comme vous l’écrivez faussement, moins de 50 %. Vous poursuivez en vous référant à ce qu’aurait vu Mme Michèle Archambault dans le bureau de la directrice générale de la Ville. Ma réponse fut loin d’être confuse. Ignorant de quelle carte il s’agissait, j’ai réitéré que nous n’étions pas fixés sur le « territoire humide » sis à l’est du boulevard Seigneurial et au nord du Grand Boulevard. Le plan auquel se référait la conseillère en est un qui fut préparé sur la base d’ententes intervenues avant 2006 et sur lequel notre administration n’a jamais pris position. Ce plan est utilisé aux fins de détermination des bassins de taxation. Ladite carte ne correspond plus à la réalité d’aujourd’hui et a été le fruit de travaux qui ont été conduits par l’administration qui nous a précédés.

Puis, vous vous référez à des administrations voisines qui feraient l’actualité. De qui parlez-vous? Quant à la nôtre, ne vous inquiétez pas! Les Montarvillois sont fort bien informés et s’intéressent grandement à ce qui se passe chez eux, et notre administration leur a toujours donné l’heure juste.

Enfin, je respecte trop les Montarvillois pour les « prendre pour des dindes », comme vous l’affirmez. Utiliser de tels termes traduit bien la façon dont votre formation aime à débattre publiquement.

Claude Benjamin,

maire de Saint-Bruno-de-Montarville et fier de l’être