À mes concitoyens du sud 116

S’il vous est arrivés d’être témoins de l’odieuse petite campagne politicienne dirigée à mon endroit de la part des Benjamin, Boucher et Lamarre, dans les pages de ce journal le 18 mai dernier, eh bien, rassurez-vous, je ne suis pas bien méchante! Je trouve toutefois indécent le comportement de ces trois hommes dont les attaques multipliées dépassent l’entendement et la confiance que leur accordent pour l’instant 45,5 % des Montarvillois. S’il faut en croire nos trois mousquetaires, je serais une partisane des rues en gravier plutôt qu’en asphalte parce que j’aurais refusé d’adopter un projet de règlement en ce sens. Il n’en faut pas plus pour qu’ils me livrent à la vindicte populaire. Un peu de sérieux, Messieurs. J’ai démontré à plusieurs reprises aux anciens et nouveaux résidants du sud de la 116 que je refusais qu’ils soient traités injustement par les autorités de la Ville. Que ce soit sur l’implantation d’une énorme station d’essence au beau milieu d’un nouveau quartier résidentiel où de jeunes familles élèvent leurs enfants : ces familles auraient sans doute plus besoin d’un accès à des services de garde de qualité plutôt qu’à une pompe à essence pour leur automobile, dont une autre se trouve à quelques mètres de la nouvelle. Permettez-moi de vous rappeler à cet égard, Messieurs, votre lamentable cafouillage pour l’implantation d’un nouveau CPE à Saint-Bruno-de-Montarville. Mon parti, rappelez-vous, avait proposé qu’on le construise au centre du Village ou au sud 116 pour répondre aux besoins des jeunes familles, alors que vous vous êtes entêtés en pure perte sur un terrain contaminé à l’arsenic. Édifiant. Puis-je également vous rappeler que j’ai tenté le mieux possible de répondre aux angoisses des riverains du grand marais situé au nord de Grand boulevard Ouest, qui craignent avec raison de voir disparaître des dizaines d’hectares de boisé et de terres humides au profit des spéculateurs fonciers? Que j’étais contre le dézonage de bonnes terres agricoles au sud 116 que vous rêvez d’urbaniser jusqu’aux portes des Promenades St-Bruno. Et c’est bien parce que j’ai à cœur la qualité de vie de tous les Montarvillois au sud comme au nord de la 116 que j’ai déposé un mémoire à la commission Venne-Ouimet pour dénoncer votre FAUX plan de conservation des milieux naturels. Un mot en terminant pour le conseiller Lamarre. Rassurez-vous, M. Lamarre, je ne suis pas allée à la rencontre du Regroupement pour la sauvegarde du boisé des Hirondelles pour parler à ces courageux citoyens du quartier que vous représentez à l’Hôtel de Ville, j’y suis allée d’abord pour les écouter. Voyez-vous, M. Lamarre, j’estime que d’écouter nos concitoyens est plus important que de leur vendre notre salade de politiciens.

 

Michèle Archambault,

fière conseillère du district 8 à l’Hôtel de Ville.