À dire n’importe quoi…

(en réponse à la lettre de M. Louis Émond, parue le 15 février 2012)

Quand on est de mauvaise foi, on raconte n’importe quoi. Jamais, Monsieur Émond, l’administration n’a fait un usage abusif de l’autorité policière. Les cas de figure que vous énoncez n’en sont pas.

1. Il est faux d’affirmer, comme vous le faites, que nous avons expulsé du conseil des citoyens qui avaient dépassé le temps qui leur avait été alloué pour poser une question. Nul n’a été expulsé pour ce motif. Seules deux personnes ont été expulsées, et ce, pour le motif d’avoir perturbé l’ordre public au cours de deux séances du conseil.

2. Lors de la cérémonie d’échange des Vœux du Nouvel An, les policiers présents ont demandé à quelques manifestants, dont vous, de ranger leurs bannières après que ces bannières aient été affichées on ne peut plus ouvertement pendant plus de trente minutes. Comme exemple de répression, on a déjà vu pire.

3. Notre administration n’a jamais demandé d’expulser qui que ce soit aux abords du lac du Village, le 4 février dernier.

Alors, à mon tour, de vous prévenir. Attention, Monsieur Émond, à force de déformer les faits et la vérité, vous discréditerez la cause que vous défendez.

Le maire de Saint-Bruno-deMontarville,

Claude Benjamin