Jacques Olivier a l’économie de la Rive-Sud à cœur
Porte-parole de la coalition Champlain en chantier : QUAND?
Les nombreux postes à responsabilité occupés par Jacques Olivier au cours de sa carrière politique ont penché dans la balance au moment de choisir celui ou celle qui deviendrait le porte-parole de la coalition Champlain en chantier : QUAND?. Selon le principal intéressé, la catastrophe qu’engendrerait la perte du pont Champlain sur l’économie de la Rive-Sud est la raison pour laquelle il a accepté le poste, bénévolement.
« Vous avez sûrement d’autres personnes qui sont meilleures que moi, arrangez-vous! » a répondu Jacques Olivier la première fois que les membres de la coalition l’ont approché pour lui proposer le titre de porte-parole. C’est après avoir pris connaissance des rapports d’ingénieurs experts, relatant les risques d’effondrement partiel et la nécessité du remplacement immédiat du pont Champlain, que l’homme d’affaires a changé son fusil d’épaule.
Devant ces constatations, M. Olivier s’est senti interpellé par les dangers, tant humains qu’économiques, que représente l’actuelle structure du pont; surtout quand on considère que les 82 municipalités de la Communauté métropolitaine de Montréal forment 70 % de l’économie provinciale. « Le pont Champlain est le poumon de la grande région métropolitaine sur le plan économique. […] La construction d’un nouveau pont Champlain est une cause que j’ai à cœur, c’est sûr. L’économie de la Rive-Sud, je l’ai à cœur aussi, tout comme l’économie du Grand Montréal, mentionne-t-il. Et à l’âge où je suis rendu, si je peux aider une cause, ça va me faire plaisir. »
Rappelons que Jacques Olivier a été ministre fédéral du Travail, chef syndical et maire de Longueuil, en plus d’avoir été chef de la Fédération nationale des employés d’hôpitaux, député du Parti libéral du Canada, assistant au cabinet du Canada pour les relations de travail et ministre d’État à la Condition physique et au Sport amateur, sous le gouvernement de Pierre Elliott Trudeau, vice-président du comité exécutif de la CMM et est, aujourd’hui, propriétaire de concessions automobiles.
Un consensus
La coalition rassemble 25 partenaires, dont des élus, des gens d’affaires et des représentants des milieux du transport et du développement durable. Selon les informations qu’a obtenues M. Olivier, du président de la coalition, Me Martin Fortier, le choix de sa personne au poste de porte-parole a été voté par la grande majorité des membres. « Ils cherchaient une personne qui était impliquée sur la Rive-Sud depuis très longtemps, qui est très impliquée sur le plan politique, mais qui n’est pas élue. […] J’ai cru comprendre aussi que le choix de ma candidature était un consensus. Et quand j’ai fait le tour des gens qui étaient assis autour de la table pour choisir le porte-parole de la coalition… ç’a été pas mal difficile de leur dire non! » mentionne Jacques Olivier.
Un choix judicieux
Selon un sondage réalisé le mois dernier par le journaliste Gilles Pétel, via le site Internet de son émission À vous de juger, 72 % des 182 répondants ont estimé que le choix de Jacques Olivier à titre de porte-parole était judicieux. Contrairement au 15 % (33 votes) qui ont répondu que c’était un choix politique, M. Olivier assure s’être rallié à la coalition parce que la cause le touche et non par nostalgie du passé. « Je regarde en avant. À l’âge où je suis rendu, je suis pas mal indépendant et je ne veux pas dépendre de la politique. Pour moi, la politique c’est fini depuis plusieurs années », commente-t-il.