Le maire de Saint-Bruno à la COP15

Le maire de Saint-Bruno-de-Montarville, Ludovic Grisé-Farand, sera de la COP15 ce samedi. En conférence de presse, il abordera la préservation des milieux naturels.

Le journal Les Versants a appris que le maire Ludovic Grisé-Farand participera à la conférence des Nations Unies sur la biodiversité, COP15, laquelle vient de s’amorcer aujourd’hui à Montréal.

M. Grisé-Farand a été invité à l’événement par les organisateurs et par la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM) pour prendre part à un point de presse au cours duquel seront dévoilées la vision et les actions de la CMM en matière de conservation et de protection des milieux naturels d’ici 2030.

« Saint-Bruno-de-Montarville est une leader dans la protection des boisés et des milieux naturels. » – Ludovic Grisé-Farand

Samedi matin, la présidente de la CMM et mairesse de Montréal, Valérie Plante, le ministre de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs, Benoit Charrette, ainsi que le ministre de l’Environnement et du Changement climatique, Steven Guilbeault, prendront la parole en conférence de presse. Plusieurs élus du Grand Montréal, dont le maire de Saint-Bruno-de-Montarville, viendront ensuite exposer divers projets qui soutiendront les objectifs métropolitains.

Ludovic Grisé-Farand a été désigné pour parler en premier après la mairesse et les ministres de l’Environnement. « Nous avons des annonces à faire en lien avec les milieux naturels. Ensuite, je serai d’un panel avec d’autres maires où il sera aussi question de milieux naturels », mentionne-t-il au journal.

Dans le cadre de la COP15, les gouvernements du monde entier doivent établir un plan d’action global en faveur de la biodiversité.

« C’est un honneur d’avoir été invité à la COP15. Je crois qu’il faut en faire davantage pour la préservation des milieux naturels. Saint-Bruno-de-Montarville est une leader dans la protection des boisés et des milieux naturels. C’est une bonne nouvelle pour tous les Montarvillois », ajoute M. Grisé-Farand.

Protection des boisés

Rappelons qu’au palais de justice de Longueuil la semaine dernière s’amorçait l’affaire opposant l’entreprise de construction Sommet Prestige Canada à la Ville de Saint-Bruno-de-Montarville et du ministère de l’Environnement. Depuis les années 2000, le sénateur Paul J. Massicotte souhaite construire des maisons de luxe dans son boisé (le boisé des Hirondelles) qui possède des plantes en voie d’extinction. Le procès, qui pourrait faire jurisprudence, est regardé de près par les municipalités dont le mandat est de protéger leurs boisés tout en indemnisant à juste titre leurs propriétaires.

Le boisé des Hirondelles, à Saint-Bruno-de-Montarville, tout comme les boisés Sabourin et des Tilleuls, sont identifiés au Plan d’urbanisme comme des écosystèmes d’intérêt faisant partie d’un ensemble boisé structurant. La Municipalité est d’ailleurs en finalisation du processus d’acquisition pour protéger le boisé Sabourin. Elle est aussi en quête de faire l’acquisition du boisé des Tilleuls.

Le Plan de conservation des milieux humides et autres milieux naturels identifie le boisé des Hirondelles comme zone tampon d’un milieu humide dont la valeur écologique est qualifiée d’élevée. On y trouve en effet l’extrémité de la tourbière des Atocas, classée zone de préservation extrême dans le parc national du Mont-Saint-Bruno. La protection de ce boisé participe au maintien de la biodiversité de l’écosystème du parc national et consolide le corridor forestier du mont Saint-Bruno tout en protégeant les biens et services écologiques rendus par ces milieux.

« Les boisés situés sur notre territoire sont une richesse collective que nous devons protéger afin de conserver notre environnement, notre qualité de vie, ainsi que le cachet de notre ville », déclarait Ludovic Grisé-Farand.