Les candidats ont la parole sur l’environnement

Dans le cadre de la campagne menant aux élections générales le 3 octobre, les Versants donne la parole aux cinq principaux candidats de la circonscription de Montarville. Cette semaine, les candidats parleront environnement. (Propos recueillis par Frédéric Khalkhal)

 

Evans Henry, PCQ.

« Nous faisons souvent référence au fait que l’environnement n’a pas de frontière. Ainsi, nous devons faire une gestion responsable de nos ressources naturelles. Il serait hypocrite de laisser les autres provinces canadiennes et les autres pays polluer, alors que nous refusons d’exploiter nos hydrocarbures tout en les important à grand frais économique et écologique. Tel que les grands projets hydroélectriques de nos parents et grands-parents, nous pouvons également lancer des grands projets de société tels que l’exploitation du gaz naturel liquéfié, tout en s’assurant que ces projets soient faits selon les normes environnementales les plus strictes au monde. De plus, un tel projet créera des emplois chez nous, augmentera la richesse collective, et permettra de financer de façon responsable la transition énergétique vers l’électrification graduelle des transports.

Car l’environnement et le transport vont de pair. Tel que pour le projet du tramway à Québec, le PCQ désire avant tout que tout projet obtienne une acceptabilité sociale avant d’aller de l’avant. Dans la circonscription de Montarville, je m’assurerai d’obtenir l’aval des municipalités avant de leur imposer quelconque projet, et je m’assurerai surtout de ne pas gruger de terres agricoles dans ce processus. »

Marie-Christine Veilleux QS.

« Au cours des dernières semaines, vous avez été très nombreux à m’exprimer vos inquiétudes face aux changements climatiques. Comme candidate de Québec solidaire, je partage votre sentiment d’urgence pour l’avenir de notre planète et la nécessité d’agir dès maintenant. Le plan d’action Vision 2030 de Québec solidaire propose des mesures ambitieuses et une source d’espoir. Ensemble, nous pouvons changer les choses Vision 2030 est le plan de lutte aux changements climatiques le plus ambitieux, rigoureux et transparent jamais présenté à la population québécoise par un parti politique. Il a été vérifié et validé par un panel de 8 experts indépendants, dont deux chercheurs qui ont collaboré avec le GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat). Marie-Christine Veilleux exprime son attachement aux actions suivantes :

  • Modifier le mandat des ministères et organismes à vocation économique afin que celui-ci reflète l’état d’urgence climatique. Tous leurs investissements, subventions, dépenses et projets seront soumis à un test climat ainsi qu’à des critères sociaux, environnementaux et économiques;
  • Réduire de 50% le prix des titres de transport collectif;
  • Adopter une loi contre le gaspillage alimentaire.

J’ai choisi d’être candidate de Québec solidaire pour contribuer à votre qualité de vie, vous les gens de ma communauté. Je suis convaincue que les différentes propositions mises de l’avant par Québec solidaire auront des impacts positifs sur notre avenir collectif et celui de nos enfants. Comme future députée, je m’engage à être à votre écoute et présente dans notre communauté. Le 3 octobre prochain, osez un avenir rempli d’espoir en votant pour Québec solidaire et notre futur premier ministre Gabriel Nadeau-Dubois. »

Nathalie Roy, CAQ.

« Afin d’offrir une meilleure qualité de vie et un plus grand accès à la nature aux citoyens, je m’engage à agrandir nos magnifiques parcs nationaux des Îles-de-Boucherville et du Mont-Saint-Bruno. Nous parlons ici d’agrandissement de 0,2 kilomètre carré pour les Îles-de-Boucherville et de 4,4 kilomètres carrés pour le Mont-Saint-Bruno.

Pour protéger notre eau, nous allons également créer un Fonds bleu doté d’un budget de 650 M$ pour le prochain mandat. L’objectif : financer et bonifier des mesures existantes et soutenir de nouvelles initiatives de protection de notre or bleu. Le fonds sera financé en partie par une augmentation des redevances des industries qui utilisent notre eau.

De plus, un prochain gouvernement de la Coalition Avenir Québec s’engage à faire du Québec un leader de l’économie verte et à miser sur l’électrification des transports – voitures, camions, autobus… – pour atteindre la cible de zéro émission de GES en 2050.

À cet effet, le gouvernement a prévu 56 milliards de dollars d’investissements pour des projets de transport collectif sur 10 ans ; des sommes sans précédent, mais nécessaires pour offrir de bons services et convaincre plus de Québécois de les utiliser.

Puisque la CAQ misera sur l’électrification des transports et que la vente de véhicules neufs à essence sera interdite dès 2035, elle s’engage à tripler le nombre de bornes de recharge de niveau 2 et à doubler le nombre de bornes de recharge rapide d’ici 4 ans.

Nous investirons également 50 M$ en agriculture durable et ajouterons 50 M$ pour aider la relève à acquérir des terres agricoles. »

Daniel Michelin, PQ.

« D’ici 2030, le Parti Québécois s’engage à réduire les GES internes du Québec de 45 % par rapport aux émissions de 2010. Nous avons fait appel à une firme spécialisée dont voici certaines des recommandations :

  • Réduire les émissions du transport des personnes et marchandises en diminuant les distances parcourues :
  • par le biais d’actions en aménagement du territoire
  • un transfert vers les modes de transport écoénergétiques
  • une amélioration de l’efficacité énergétique des véhicules
  • une transition des énergies fossiles vers les énergies renouvelables.

Nous allons devancer à 2030 l’interdiction de vente des véhicules à essence et intégrer à la norme véhicules zéro émission (VZE) des cibles intermédiaires.

Nous allons doubler l’offre de service de transport en commun pour privilégier les parcours structurants en milieu urbain et améliorer le service dans les régions rurales.

  • Financer des projets d’aménagement urbain durable, et de consolidation urbaine, pour réduire les distances et créer des quartiers complets propices aux modes de déplacement actifs, collectifs et partagés.
  • Augmenter la production d’énergies renouvelables.
  • Maximiser les efforts en efficacité énergétique afin de dégager une marge de
    manœuvre énergétique et appuyer l’électrification stratégique des transports, des bâtiments et de l’industrie.

Le Parti Québécois a déposé, en 2021, un projet de loi établissant le « Fonds de transition juste » pour permettre une transition énergétique qui respecte les travailleurs du Québec.

En environnement, dans un « Québec qui s’assume. Pour vrai. », personne ne sera laissé-pour-compte. »

Lucie Gagnon, PLQ.

« Il n’y a aucun doute, le réchauffement de la planète est la plus grande menace qui pèse sur l’avenir de notre planète et sur la survie de ceux qui viendront après nous.  Les scientifiques ont révisé le seuil de bascule pour le placer à 1,5 degré Celsius. C’est extrêmement préoccupant et le temps n’est plus à la transition, mais à l’action.

Nous devons accélérer le virage vert et grâce au projet ÉCO, nous allons produire l’hydrogène vert qui va nous permettre de réduire les GES (gaz à effet de serre), spécialement ceux liés au secteur du transport, et d’atteindre la carboneutralité d’ici 2050.

Un gouvernement libéral inscrira le droit à la préservation de l’environnement et de la diversité biologique dans les droits fondamentaux protégés par la Charte des droits et libertés de la personne. Nous allons également élaborer une véritable stratégie de protection des milieux naturels et de la biodiversité, un meilleur encadrement des milieux humides et des outils plus efficaces pour protéger les espèces menacées et vulnérables.

Ici dans Montarville, nous avons la chance d’avoir beaucoup d’arbres et d’espaces verts. La présence de cette canopée est primordiale pour absorber le carbone et combattre les îlots de chaleur. Comme députée de Montarville, je vais m’assurer de protéger nos espaces verts, en créer d’autres, de travailler avec les municipalités pour stopper l’étalement urbain et faire la promotion de l’économie circulaire et de la consommation consciente.

Ensemble nous pouvons faire une différence en agissant à l’échelle locale pour un avenir plus vert et plus durable. »