Vives réactions de Martin Murray contre l’Alliance

« Vil, démagogie pure, totalement gratuit », les qualificatifs – pour ne citer que ceux-là – ont abondé dans la bouche de Martin Murray, visiblement en colère contre l’Alliance municipale.

Entouré de cinq de ses candidats, le chef du Parti montarvillois a tenu à réagir à un petit texte publié sur le site Internet de ses adversaires, puis retiré par la suite. Coiffées du titre «La stabilité de monsieur Murray», les premières lignes du texte faisaient état «d’une grande instabilité lorsqu’il est question du personnel du chef du Parti montarvillois». On peut y lire : «Par exemple, sur les 8 postes de candidats, il y a eu 8 départs! 6 candidats de 2009 l’ont abandonné et 2 autres nommés au printemps ont quitté le navire. En outre, M. Murray a remplacé son représentant officiel et son responsable des communications, qui était le cofondateur de sa formation. Bref, sur 11 postes stratégiques, c’est 11 départs. Cela donne un taux de rotation de 100 %. Imaginez un seul instant la gestion du personnel, s’il est élu.»

Pour le chef du Parti montarvillois, le titre «laisse entendre que M. Murray a des problèmes entre les deux oreilles». Il invite son adversaire à «une campagne d’idées et non de salissage». À propos du personnel, M. Murray affirme que c’est «totalement faux». Il précise que Jacques Bédard est toujours candidat, tout comme la conseillère Michèle Archambault. «Les autres 5 membres sont toujours des partisans et ils ont versé leur cotisation. Gary Moody a déménagé à Saint-Hyacinthe. M. Dufour ne peut pas être notre représentant officiel, il est en Europe. M. Desgagné, responsable des communications, a pris une pause et il est toujours derrière nous», a détaillé le candidat à la mairie qui n’exclut pas de «porter plainte pour diffamation» ni de faire parvenir «une mise en demeure» à l’Alliance.

Dans un courriel envoyé aux Versants, le responsable des communications de l’Alliance, Gaétan Deschênes, a essayé de corriger le tir. «Je tiens à dire que le mot stabilité était relié au départ des nombreuses personnes entourant monsieur Murray. Jamais nous n’avons eu l’intention d’attaquer la personne du chef du Parti montarvillois. D’ailleurs, les quelques lignes sous le titre étaient assez explicites quant à l’emploi du mot stabilité. Voir la définition dans le Larousse

M. Murray a réagi également aux affirmations du chef de l’Alliance rapportées dans notre dernier numéro. Il dit qu’il n’a jamais reçu la déclaration d’intégrité que Joël Boucher voulait faire signer par les candidats du Parti montarvillois. «On laisse entendre que nous, forcément, nous ne sommes pas intègres. C’est vicieux», peste M. Murray. D’autre part, il déclare avoir prononcé le mot «moratoire» seulement il y a «un an ou deux», et non récemment. Il ajoute aussi qu’en matière de dette, il s’est basé sur l’année 2006 et non 2005, lorsque Saint-Bruno était fusionnée à Longueuil.