Un troisième candidat indépendant se lance dans la course
Élection municipale à Saint-Bruno
Dans le cadre de l’élection municipale du 3 novembre prochain, le Montarvillois Luc Tremblay confirme son intention de se présenter comme candidat indépendant dans le quartier no 6.
M. Tremblay a décidé de se lancer dans la course électorale parce qu’il a « le goût de servir les intérêts des citoyens de (son) quartier en premier lieu et d’apporter (sa) contribution au conseil municipal pour la saine gestion des finances publiques et des défis et enjeux touchant Saint-Bruno-de Montarville ».
Préoccupé par l’état des finances publiques de sa Ville, M. Tremblay est convaincu « que l’on peut faire mieux et c’est pourquoi je veux apporter ma contribution au conseil ». À titre d’exemple, il parle du nombre d’employés municipaux, passé de 82 à 205, soit une croissance de plus de 150 % entre 2005 et 2013, alors que pendant cette même période, la croissance démographique de Saint-Bruno a augmenté de près de 10 %. « Est-ce acceptable? », questionne-t-il.
La dette
Concernant la dette à long terme payée par les contribuables, M. Tremblay rappelle qu’auparavant, les surplus de la Ville y étaient appliqués à 100 %. En utilisant les données du ministère des Affaires municipales (MAMROT) pour la période 2005-2013, il constate que la dette de Saint-Bruno est passée de plus 9,5 millions de dollars à plus 54,1 millions, soit multipliée par cinq.
La situation du déficit actuariel accumulé dans les régimes de retraite des employés municipaux inquiète tout autant M. Tremblay. « Parmi les plus généreux qui soient, ces régimes ne sont pas à la portée de la grande majorité des Québécois qui paient pour les maintenir, soutient-il. Les élus qui ont siégé au cours des quatre dernières années, ainsi que les futurs élus, ont le devoir de rendre publique l’importance des déficits actuariels accumulés à ce jour et d’expliquer aux citoyens les sacrifices qu’ils devront faire pour rencontrer le poids de leurs obligations. C’est une question de transparence et de responsabilité envers tous les Montavillois. »
Pour Luc Tremblay, une meilleure gestion de la dette passe donc par l’utilisation à 100 % des surplus afin de rembourser cette dette, un meilleur contrôle de la masse salariale et l’application du principe « d’utilisateur-payeur ».
« Dans une optique de développement durable, je souhaite, comme tous les citoyens et contribuables, voir diminuer notre endettement et améliorer nos services et nos infrastructures de façon responsable », conclut-il. (OW)