Saint-Bruno : des élus par acclamation, une première depuis 1999

Sept candidats de Saint-Bruno- de-Montarville ont été élus par acclamation le 3 octobre dernier à 16 h 30. Une première depuis 1999. 

La dernière acclamation remonterait donc à 1999, sous l’ancien maire Marcel Dulude. 

À l’époque, tous les candidats qui sollicitaient un mandat avaient été élus sans opposition le 15 octobre 1999, formant ainsi le conseil municipal. 

Selon un document d’avis public intitulé Proclamation d’élection des candidats aux élections municipales du 7 novembre 1999, que le journal Les Versants a obtenu, les personnes suivantes ont été élues. Le maire Marcel Dulude, ainsi que les conseillers Paul St-Amand (district 1), Jean-Claude Beaudoin (district 2), Jacques Goudreault (district 3), Madeleine C. Juhos (district 4), Thérèse Hudon (district 5), Jean Gérin (district 6), Pierre Filion (district 7) et André St-Louis (district 8). 

Le 3 octobre dernier, à 16 h 30, ce sont sept candidats qui ont été élus par acclamation, dont cinq qui continuent un mandat amorcé il y a quatre ans au sein de l’équipe Citoyens d’abord du maire sortant Ludovic Grisé Farand.  

Louise Dion (district 1 – Des explorateurs), Mathieu Marcil (district 3 – Du boisé Sabourin), Nancy Cormier (district 4 – De l’Ancienne gare), Marie-Claude Bilodeau (district 5 – Des vergers), Hélène Ringuet (district 6 – De la montagne), Jérémy Dion Bernard (district 7 – Du village) de même que Jean-Louis Côté (district 8 – Duquesne – Des femmes) forment maintenant une partie du nouveau conseil municipal de Saint-Bruno.   

Quand on lui demande d’expliquer l’absence d’opposition dans sept des huit districts du territoire, M. Grisé Farand répond que c’est parce que « les citoyens semblent satisfaits de notre travail. Nous avons respecté nos promesses et livré la marchandise. Quand ça va bien, le désir de changement est moins présent ». 

De son côté, le candidat indépendant à la mairie, Louis Mercier, soutient que c’est malheureux de ne pas voir plus de gens se manifester dans le but d’alimenter le débat politique. « Le peuple est content. Il y a une espèce de flottement, de bien-être. C’est malheureux que des gens n’aient pas émergé », émet M. Mercier, qui déplore le manque d’intérêt des candidats et qui appréhende maintenant une baisse dans le taux de participation au vote à Saint-Bruno. « Je trouve cela très triste. »