Élections municipales : une porte à la fois à Saint-Bruno et à Saint-Basile
Le journal Les Versants a proposé aux deux candidats à la mairie de Saint-Bruno-de-Montarville, le maire sortant, Ludovic Grisé Farand, et le candidat indépendant Louis Mercier, de les accompagner lors de leur porte-à-porte pour les élections municipales du 2 novembre. M. Mercier a décliné notre invitation.
« C’est mon implication citoyenne. C’est la base. J’ai ça à coeur, de donner ma voix. Je ne manque jamais un vote », exprime un citoyen rencontré sur la rue Frémont. Ce père de famille s’inquiète de la sécurité routière dans sa rue, qui voit passer véhicules, autobus scolaires et livreurs rouler plus rapidement que la limite de vitesse permise. « Ça me stresse beaucoup. »
Ce à quoi M. Grisé Farand a répondu qu’un plan de sécurité routière serait bientôt proposé.
C’était le 22 octobre au matin et, pour l’occasion, la conseillère élue par acclamation dans le district 1 – Des explorateurs, Louise Dion, était présente pour accompagner celui qui brigue la mairie pour un deuxième mandat. L’équipe du maire a réussi à faire élire sept candidats par acclamation le 3 octobre dernier à 16 h 30. « Même s’ils sont élus, ils font du porte-à-porte dans leur district respectif. Nous ne tenons rien pour acquis. Dans mon cas, j’en fais chaque jour. Ce qui diffère d’un district à l’autre, ce sont les enjeux », illustre Ludovic Grisé Farand.
À la rencontre des citoyens, le maire sortant prend quelques minutes pour faire connaissance avec les gens qui lui ouvrent la porte de leur demeure. Comme cette jeune femme qui a grandi à Saint-Bruno et qui, aujourd’hui, est mère de jeunes enfants. Après un séjour en Virginie, aux États-Unis, son conjoint et elle, deux musiciens, sont venus s’installer en territoire montarvillois il y a trois ans.
Entretemps, M. Grisé Farand évoque les réalisations survenues dans le district au cours des quatre dernières années. La conservation du boisé Guy-Laliberté, la revitalisation du parc Jolliet, la réfection du terrain de football et de la piste d’athlétisme du parc Rabastalière.
Pour le maire sortant, c’est agréable d’effectuer du porte-à-porte parce que les gens sont accueillants, respectueux et gentils.
« Ce n’est pas une corvée. Le but, c’est de cogner une fois à chaque porte », dit-il. Louise Dion renchérit. « Souvent, nous ne sommes pas capables de dire notre baratin. Les citoyens nous aiment et nous parlent beaucoup! »
Louis Mercier
À notre demande de l’accompagner durant son porte-à-porte, le candidat indépendant au poste de maire, Louis Mercier, répond que ce n’est pas sa stratégie. « Par expérience, une campagne de porte-à-porte, si l’on parle un peu avec le citoyen une fois sur deux et que pour l’autre moitié, le citoyen nous fait un accueil courtois mais court, permet de faire 30, 40 portes par jour dans les quartiers avec maisons », illustre M. Mercier. Il dit privilégier les rencontres dans la rue, au marché public et dans les résidences pour aînés, où il distribue ses dépliants.
À Saint-Basile-le-Grand
Le journal a invité les candidats à la mairie de Saint-Basile-le-Grand de les suivre dans leur porte-à-porte. Seule Kim Méthot a accepté l’invitation.
» Le temps que l’on consacre à chaque citoyen varie selon leurs questions et leur intérêt à nous parler « , mentionne Kim Méthot, rencontrée le 20 octobre dernier en soirée, sous la pluie, sur la rue des Prés à Saint-Basile. Parmi la dizaine de maisons où elle a cogné à la porte, le portrait était varié entre les citoyens qui annonçaient aller voter et ceux dont la participation à l’élection était encore incertaine.
Somme toute, après la présentation de la candidate, les citoyens avaient rapidement des questions. Ce qui revenait le plus souvent, ce sont des enjeux directs qui touchent le citoyen au pied de sa porte, comme le problème du ruissellement de l’eau de pluie dans la rue, le manque d’éclairage ou le déneigement du parc le plus près.
Les citoyens soulevaient aussi quelques changements, qu’ils ont observés, qui ont amélioré leur qualité de vie dans les dernières années. L’une des résidentes du secteur a même interpellé la conseillère sur ses préoccupations quant à la qualité de l’eau. » C’est un moment privilégié que l’on a pour noter et comprendre où sont réellement les préoccupations des citoyens « , explique Mme Méthot, qui précise que si elle est élue, elle souhaite continuer de prendre le temps de refaire ce même exercice durant son mandat plutôt qu’une seule fois tous les quatre ans.
» Je me rappelle qu’en 2021, j’avais manqué de temps un soir, il était tard. J’ai donc dû déposer mes dépliants à chaque maison sur une rue. J’étais déçue de ne pas avoir pu leur
offrir un droit de s’exprimer directement « , précise-t-elle comme souvenir marquant.
Selon ses observations, la candidate parvient à parler à 40 %, voire 45 % des citoyens lors de son porte-à-porte. En effet, sur la rue des Prés, un peu moins de la moitié des résidences ont ouvert la porte pour discuter avec
la candidate.
Au moment de cette entrevue, Mme Méthot et l’équipe de candidats indépendants Saint-Basile-le-Grand en mouvement – Alliance Kim Méthot avaient couvert près de 80 % des rues du territoire de Saint-Basile-le-Grand.
L’invitation à couvrir le porte-à-porte du candidat indépendant Simon Bellemare a également été lancée, sans toutefois avoir de retour de sa part.
