Saint-Bruno : un prêt de 4,3 M$ pour Lithion Technologies

Lithion Technologies reçoit de nouveau de l’aide financière de Québec. Le gouvernement de la CAQ prête une somme de 4 300 000 $ à l’entreprise de Saint-Bruno-de-Montarville.   

« Un prêt jusqu’à concurrence de 4,3 M $ », insiste en entrevue le vice-président et chef de la direction du développement des affaires chez Lithion Technologies, Yves Noël.

Aux yeux de M. Noël, ce financement est une bonne nouvelle pour Lithion, qui remercie le gouvernement pour sa confiance.

Selon le vice-président, ce prêt « vient appuyer » un investissement du secteur privé. « Nous avons demandé un soutien financier au gouvernement. Le prêt, c’est une question de diversifier nos sources de financement en fonction du développement de la croissance de l’entreprise. »  

Une première au Québec

La mission de Lithion est de créer la circularité des matériaux stratégiques au Québec, mais aussi partout dans le monde. L’ensemble des batteries qui utilisent du lithium-ion se trouvent dans les voitures électriques, les téléphones cellulaires, les ordinateurs, les caméscopes, les bicyclettes électriques… L’entreprise extrait un concentré de minéraux critiques pour récupérer le lithium, le nickel et le cobalt afin de pouvoir leur donner une deuxième vie. Recycler des batteries pour refaire des batteries et restreindre l’extraction minière des terres rares.

« Il y a de la demande. »  – Yves Noël  

« Ce financement représente une reconnaissance concrète de la pertinence de notre mission et de notre position dans l’industrie, poursuit Yves Noël. Il servira principalement à appuyer le développement de nos opérations de recyclage de batteries lithium-ion, particulièrement à notre usine de Saint-Bruno. »  

Au journal, Yves Noël rappelle que Lithion développe de bonnes relations avec les fabricants automobiles et les fabricants de batteries. « Notre stratégie est d’acquérir les batteries chez les concessionnaires. Il y a de la demande. Cela témoigne de la pertinence de notre solution et du besoin réel pour une filière de recyclage locale et sécuritaire. »