École internationale Courtland Park
Une ruche d’abeilles trône sur le toit de l’école internationale Courtland Park depuis le printemps dernier. Il y a quelques semaines, quelque 130 pots de miel ont trouvé preneur dans la communauté.
L’entreprise d’apiculture urbaine Alvéole a initié plus de 150 projets dans des établissements scolaires, dont un à l’école internationale Courtland Park, à Saint-Bruno. « C’est un projet intéressant, un beau service. J’ai été impressionné », commente le directeur de l’école internationale Courtland Park, François Couture.
« Ça connecte les jeunes autour d’un même projet. » – François Couture
L’expérience s’est amorcée au printemps dernier. L’ensemble du projet inclut notamment deux ateliers d’information avec un apiculteur. Or, en raison du premier confinement dû à la COVID-19, les enfants et leurs parents ont suivi les ateliers en conférence Zoom. « Les enfants ont appris notamment le mode de vie des abeilles et à quoi servent les rayons », explique M. Couture.
Puis, au cours des mois qui ont suivi, une apicultrice assurait des visites régulières pour l’entretien et la gestion de la ruche, pour la santé et le bien-être de la colonie. « L’apicultrice est venue récolter et extraire le miel de notre ruche, ce qui a permis de remplir 130 pots. À ma grande surprise, tout a été vendu! », mentionne François Couture, qui évoque un retour de 864 $ sur un service qui en coûte 1800 $. « Ça finance une partie du projet », dit-il.
Le directeur avait déjà tenté cette expérience d’agriculture locale ailleurs, dans les écoles Cedar Street et William-Latter, à Beloeil et à Chambly. Un projet éducatif auprès des enfants, selon le directeur. « Ça les sensibilise aux abeilles, qui sont en voie de disparition, à l’importance de la pollinisation et aux plantes de la région. Ça connecte les jeunes autour d’un même projet. »
Roxane Katiya, maman d’un écolier et membre du conseil d’établissement, commente l’expérience : « Malgré la pandémie, cette école a continué à instaurer son projet de ruche d’abeilles sur son toit. Quelle idée intéressante! Des projets fascinants en lien avec les valeurs de notre ville verte. » Rappelons que Saint-Bruno s’est dotée, en mars 2017, d’une Politique de ville nourricière, devenant la première municipalité à afficher ce titre en sol québécois.
Mais les projets de François Couture ne se limitent pas uniquement qu’à une ruche sur le toit de la bâtisse de la rue Wolfe. Ainsi, des travaux s’amorceront d’ici la fin du mois de novembre afin d’aménager une classe verte double à l’extérieur. Un mélange de tables carrées et de bancs sera installé sous les arbres afin d’adapter les positions de travail. On parle d’aménagement flexible, un concept que l’école De Montarville et le Collège Trinité, à Saint-Bruno, ont déjà expérimenté. Ses bénéfices sont nombreux : diminution de la sédentarité, augmentation de la motivation, meilleure concentration… Pour François Couture, le concept de classe verte permet de maximiser l’apprentissage et de sortir des sentiers battus. « Il y a moyen de modifier la façon d’offrir l’enseignement. Les enfants apprennent mieux dehors et à l’air libre. Dans une classe, un jeune près de la fenêtre apprend mieux que celui qui est assis au fond du local », explique celui qui a suivi des études en biotechnologie.
La classe verte double s’élève à près de 20 000 $, un projet qui sera financé par l’obtention de soutiens financiers de la part du gouvernement, de Desjardins et d’un donateur anonyme.
Ce n’est pas tout. L’école désire développer un toit vert l’année prochaine. Quand on lui demande pourquoi tous ces projets, le directeur répond qu’il faut passer du temps à l’extérieur. « J’ai un bagage scientifique, je suis un adepte du sport de plein air et j’ai une passion pour l’écologie et les sciences. Je veux laisser ma marque, proposer des projets qui sortent des murs de l’école », confie François Couture.
Excellent projet sur tout dans un milieu des habitations qui ont des jardins. Les abeilles 🐝 fourni un rôle primordial dans la nature et la communauté de l’ecole bénéficie du savoir faire des apiculteurs de Alvéole . J’aimers Voir le même projet sur tout les tout plat ici au Saint -Bruno. Un encouragement monétaire pour le commencer par un ristourne de la ville ou sur les impôts fonciers. De même pour les individus!
Projets en ligne avec la politique d’une ville nourricière sera la plantation d’arbre fruitiers dans les espaces public, plus de parcel de jardin pour des jardin genre communautaire plus proche des habitations multi logement, re-établi les cours d’eaux dans la ville, avec plantation des plantes de moisson, mettez sur pieds des cours en ligne pour éduquer la population a comment faire pour nourrir de la terre