Voyager autrement… jusqu’à Paris

Gisèle Prévost relate son périple à « pas d’escargot »

Gisèle Prévost animera la conférence 60 jours à Paris en « slow travel » le mercredi 23 janvier prochain à la bibliothèque municipale. En se basant sur son récit de voyage du même titre paru aux éditions Véritas Québec et sur son expérience personnelle, la Montarvilloise relatera son voyage effectué en 2009 à « pas d’escargot » (slow travel).

La conférence portera davantage sur le voyage à Paris et la méthode entreprise, le « slow travel », une tendance, ou un mouvement, semblable au « slow food », et qui prône un retour à une qualité de vie plutôt qu’à un rythme effréné. Le but étant de profiter du voyage pour s’imprégner des paysages, rencontrer et discuter avec les habitants, notamment en remplaçant l’avion par le train, la voiture par le vélo. « J’ai organisé mon périple de cette façon parce que j’avais envie de prendre mon temps, de flâner et de ne pas avoir d’horaire. C’est ça, le « slow travel ». Je voulais découvrir la ville de Paris à mon rythme, me retrouver dans le quotidien des Parisiens et visiter des endroits pas nécessairement touristiques, comme les parcs, épiceries, marchés publics et petits détours. J’ai donc opté pour un séjour avec du temps pour nourrir cette grande soif de connaître davantage l’histoire et la culture, en prenant le temps de découvrir les gens autant que les lieux », explique Gisèle Prévost, en entrevue au journal.

En préretraite lors de son départ en avril 2009, elle est partie deux mois. Assise sur le bord de la Seine ou installée sur une terrasse, elle amorce la rédaction de ce qui allait devenir 60 jours à Paris en « slow travel ». À son retour de la Ville-Lumière, elle poursuit l’écriture de son texte pendant quelques mois. « J’ai adoré Paris, et écrire à propos de mon voyage m’a permis de rester là-bas le plus longtemps possible malgré mon retour au pays. Dans le fond, j’y suis restée une année complète! » lance-t-elle à la blague.

Au début, son premier réflexe avait été de rédiger une histoire afin de laisser des écrits pour ses petits-enfants. « Mais plus j’écrivais mes émotions de tous les jours, plus je couchais sur le papier mes rencontres, impressions, découvertes et coups de cœur, plus j’avais cette envie de partager mon expérience avec le plus de gens possible. J’aime écrire et c’est un besoin pour moi. »

Depuis la sortie de ce bouquin de 124 pages, qui est en quelque sorte un petit guide pour quiconque aimerait voyager à Paris, madame Prévost a participé à plusieurs salons du livre à travers le Québec, dont celui de Montréal à deux reprises. « Le lancement a d’ailleurs eu lieu au Salon du livre de Montréal ainsi qu’au Vieux Presbytère, à Saint-Bruno, en novembre 2011 », indique celle qui travaille aujourd’hui à la paroisse de Saint-Bruno-de-Montarville. 

En plus des souvenirs, des rencontres et des visites, ce voyage aura permis à Gisèle Prévost de se découvrir elle-même. « Je me suis rendu compte que j’étais beaucoup plus sécure que je ne le croyais. Ainsi, j’ai pu profiter davantage de tout ce qui m’intéressait lors de ce périple », de conclure la conférencière.

La conférence 60 jours à Paris en « slow travel » se déroulera à 19 h 30 à la bibliothèque municipale de Saint-Bruno-de-Montarville (82, boul. Seigneurial Ouest). L’entrée est gratuite. Le livre de Gisèle Prévost sera également en vente, au coût de 25 $.