Une autre première pour les jeunes d’art dramatique
L’École d’éducation internationale de McMasterville
À la suite de la performance d’Ornate Corpus en octobre dernier, des jeunes d’art dramatique de l’École d’éducation internationale (EEI) de McMasterville ont été invités à orner le plus ancien théâtre québécois, soit le Monument-National à Montréal. L’événement s’est déroulé le vendredi 16 novembre, soirée du grand gala Relève en folie.
Ce soir-là, c’était le grand gala de la Relève en folie, un spectacle-bénéfice qui a lieu chaque année dans le but d’amasser des fonds pour la Fondation Québec jeunes, organisme qui œuvre auprès des jeunes démunis ou en difficulté. Comme les professionnels de la scène, les jeunes de l’EEI ont circulé dans les couloirs du théâtre, à travers les loges, émerveillés et fébriles. La troupe de jeunes comédiens n’avait que trois heures pour créer une performance in situ afin d’enjoliver l’entrée du théâtre, la salle des bronzes, le hall, et ce, avant l’arrivée des spectateurs qui avaient payé 150 $ le billet.
Ornate Corpus, performance in situ qui s’est déroulée le mois dernier à l’EEI, s’est inspirée du travail créatif de la troupe Bodies in Urban Spaces. La magie du théâtre s’est opérée encore une fois; les comédiens de l’EEI ont brillé, comme des professionnels. C’était beau, ce soir-là, de les voir faire corps avec cette magnifique façade néo-renaissante et devenir, pour quelques minutes, un bronze parmi les bronzes sous le regard étonné des spectateurs.
Y a-t-il quelque chose de plus rassurant pour un parent que de voir son enfant s’accomplir, se réaliser à travers les moments magiques qu’offre l’école?