Un cinquième collectif en sept ans

Société des poètes universels francophones

Les membres de la Société des poètes universels francophones ont publié un cinquième recueil de poésie. Le lancement officiel de Brise poétique a eu lieu le 21 avril dernier à La Prairie.
« Je reste surpris, chaque fois, de voir la Société des poètes universels francophones (SPUF) sortir un nouveau recueil avec une telle qualité de poèmes et de poètes. Quand je repense à nos débuts, je trouve que c’est extraordinaire d’être rendus là! » indique le fondateur de l’organisme de la SPUF, Pierre Poulin-Piel.

« Il y a beaucoup d’énergie dans ce livre. Beaucoup de bénévolat aussi. » – Pierre Poulin-Piel

La collection contient quelque 100 poèmes écrits par 23 poètes de la région, dont Pierre Poulin-Piel, Georges Naggiar, Lise Dionne, Michel Barrett, Thérèse Duvieusart, Monique Gentilhomme…, qui ont prêté leur plume à la conception du nouvel ouvrage. Notons la présence de 17 femmes sur le lot de participants au projet. Ce qui rejoint un point de vue que M. Piel avait déjà évoqué en parlant de la Soirée Harpe et poésie, un autre projet poétique dans lequel il est impliqué : « Les filles ont une perception différente de la vie et elles le démontrent autrement. »
Le Grandbasilois poursuit : « Il y a beaucoup d’énergie dans ce livre. Beaucoup de bénévolat aussi. Les membres ont contribué à plusieurs étapes : la conception, la correction des textes, la mise en page. »
Notamment Lise Dionne, au montage. Elle présente cinq poèmes, dont Ces mots. Même la page frontispice est l’œuvre de l’un des représentants de la SPUF. Il s’agit d’une toile d’Hélène Raymond Amyot, une amoureuse de la nature qui propose cinq textes dans le bouquin, dont Marécage.
Au moment d’écrire ces lignes, plus de 175 copies ont déjà été vendues de Brise poétique. « C’est très difficile de vendre de la poésie au Québec. En librairie, la poésie est introuvable. Il faut demander à quel endroit se trouve la section, et bien souvent, c’est dans un coin reculé du commerce, dans lequel se trouvent quelques livres seulement. C’est dommage parce que la poésie québécoise, c’est le reflet de notre pays, notre identification, nos valeurs, notre culture. C’est nous », avance Pierre Poulin-Piel.
La SPUF a également publié quatre autres collectifs, À la terre des mots (2013), Poussières d’arc-en-ciel (2014), Belle brume (2015) et Volée d‘étincelles (2016). « Nous étions seulement quatre membres lorsque la Société a été fondée, en 2011. Aujourd’hui, plusieurs autres s’y sont greffés, puisqu’ils y ont vu un intérêt pour eux et pour le groupe. Chacun s’implique selon ses capacités, selon ses goûts », de déclarer le Grandbasilois.
L’objectif de ce dernier reste toujours le même, soit faire connaître la poésie québécoise, la vulgariser et la rendre accessible à tous.
Pour l’achat d’un recueil ou l’inscription à la SPUF, contactez Pierre Poulin-Piel au 450 690-1019.

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