Sainte-Julie : l’automne, un peu partout

Aux quatre coins de la ville, les aménagements paysagers changent au gré des saisons grâce au travail méticuleux des quelques employés. En ce moment, ce sont l’automne et la fête de l’Halloween qui sont représentés à divers endroits, soit avec des structures, soit à l’aide de fleurs.

Tout près de la pente à glisser, à l’intersection du boulevard Armand-Frappier et du chemin du Fer-à-Cheval, se trouve une platebande où une sorcière et une créature étrange ont fait leur nid entouré de citrouilles, de bottes de foin et de petites fleurs d’automne dans les tons de mauve et orange.

À l’intersection du boulevard Saint-Joseph et de la rue Principale, ce sont de grandes décorations en forme de tournesol qui décorent l’endroit avec l’aménagement paysager. À cette même jonction, tout près du piano public, deux épouvantails reposent sur un banc.

Si, aujourd’hui, on voit ces mosaïques florales à la thématique automnale, elles sont conçues pour embellir l’espace durant l’ensemble de la belle saison. « L’idée de créer des mosaïques florales à Sainte-Julie remonte aux années 1990. Ce concept visait et vise toujours à embellir les espaces publics et à offrir un cadre de vie agréable et inspirant, en lien avec la biophilie, c’est-à-dire le plaisir et le bien-être que procure le contact avec la nature », précise Camille Richard, porte-parole de la Ville de Sainte-Julie.

Entre deux et dix espèces

Chaque année, six mosaïques sont plantées sur le territoire de Sainte-Julie. Les nouvelles créations sont planifiées une fois par année, lors de la rencontre d’automne de l’équipe horticole. Cette dernière se réunit pour proposer des idées et réaliser des croquis de nouvelles œuvres. Les dessins sont créés à partir de gabarits reprenant les formes des mosaïques existantes à l’aide de différents logiciels. L’équipe peut alors déterminer le nombre de plants nécessaires à la réalisation de chaque mosaïque.

« Selon le dessin, une mosaïque peut nécessiter entre deux et dix espèces végétales différentes », précise Mme Richard.