Sainte-Julie: exposition de Frédérique Peuziat, artiste peintre, à la bibliothèque
Frédérique Peuziat, artiste peintre julievilloise, expose présentement, à la bibliothèque de Sainte-Julie, plus d’une dizaine de toiles.
C’est la quatrième fois que l’artiste expose à cet endroit. Jusqu’au 3 octobre, Mme Peuziat a été invitée à répéter l’expérience cette année en raison de sa participation aux Journées de la culture et au Circuit Art et Passion de Sainte-Julie, les 27 et 28 septembre prochains. Mme Peuziat fait également partie du comité organisateur de cet évènement.
L’artiste est accompagnée par Diane Lamothe, aquarelliste. Toutes les deux seront présentes à la bibliothèque pour rencontrer les amateurs d’art, entre 10 h et 17 h le samedi, puis entre 10 h et 16 h le dimanche, lors de cet évènement.
De la Bretagne
Animée par des images de son enfance alors qu’elle a grandi en Bretagne jusqu’à l’âge de 11 ans, l’artiste est toujours inspirée par les dunes de sable, les vagues de la mer et les tempêtes qui ont marqué ses plus beaux souvenirs de jeunesse. « Je suis née en Bretagne, j’ai grandi au bord de la mer, et quand j’ai commencé à peindre, c’est ce qui est sorti, tout simplement », se remémore-t-elle. Elle garde de tendres souvenirs de cette époque, où elle passait beaucoup de temps près de l’eau, sur le sable complètement blanc.
Frédérique Peuziat a découvert très jeune son amour pour les arts, ayant toujours eu un attrait pour le dessin. Elle a même étudié l’aménagement intérieur, un domaine dans lequel elle travaille toujours aujourd’hui.
Un heureux hasard
C’est en 1999, par un pur hasard, qu’elle a découvert le médium qui s’est avéré une vraie passion pour l’artiste. « Je suivais un cours d’art à la ville, donné par Anne Drouin, une grande artiste de Sainte-Julie », raconte-t-elle. Dès son premier contact avec l’huile sur toile, elle a d’emblée eu un intérêt puisque cette technique lui permettait d’exprimer son amour envers la mer.
« L’huile, c’est un médium qui permet à mes toiles d’avoir à la fois de l’onctuosité et de la brillance », explique-t-elle comme fini recherché pour rendre hommage aux paysages dont elle s’inspire. Si la Bretagne reste au coeur de ses oeuvres, l’artiste prend aussi plusieurs photos des bords de mer ou du fleuve lorsqu’elle voyage. « Dans mes toiles, les gens me disent reconnaître la Gaspésie ou les Îles-de-la-Madeleine. D’autres, qui sont allés en Bretagne, témoignent que c’est identique à leurs souvenirs. Il faut croire que ça se ressemble beaucoup », mentionne-t-elle.
Rien au-delà de l’horizon
Un admirateur de son art lui a fait remarquer qu’au-delà de l’horizon, il n’y a rien. Pas de montagnes, pas de terre, que le ciel. Ce constat, même l’artiste ne l’avait pas réalisé avant. « C’est sans doute parce que de la Bretagne, lorsqu’on regarde l’eau, il n’y a rien devant », explique-t-elle. Mme Peuziat se rappelle qu’enfant, elle se questionnait à savoir ce qui se trouvait de l’autre côté de cette étendue d’eau aux apparences infinies. « J’étais loin de me douter que je finirais par y habiter », raconte-t-elle.
Certaines oeuvres sont plus figuratives, d’autres, plus abstraites. Toutefois, le mouvement fait partie de chacune d’elles, où l’on sent le vent et les vagues s’installer à chaque coup de pinceau ou de spatule que donne l’artiste. « Je n’aime pas passer trop de temps sur une toile, j’aime qu’elle reste spontanée », mentionne la peintre, pour qui cette passion reste d’abord et avant tout un passe-temps qui lui fait du bien.
Outre ses vernissages à Sainte-Julie dans les dernières années, l’artiste a exposé de nombreuses fois à Saint-Hubert, à Candiac, avec l’Association des artistes peintres affiliés de la Rive-Sud (AAPARS), et même à Kamouraska. Un endroit ressourçant pour elle, qui aime se retrouver au bord de l’eau. Les toiles de Mme Peuziat seront exposées à la bibliothèque de Sainte-Julie jusqu’au 3 octobre prochain.
